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L’Algérie s’engage dans la lutte contre les changements climatiques

samedi 22 novembre 2008, par Samir

L’Algérie s’est engagée à participer activement dans la lutte contre les changements climatiques dans le cadre de solutions communes.

L’Algérie et les changements climatiques.

Le ministre algérien de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M. Cherif Rahmani a plaidé au nom de l’Algérie pour des solutions globales et communes pour les changements climatiques, alors que dans le même temps, le président élu des Etats-Unis d’Amérique Barak Obama a lancé une véritable bouée de sauvetage en direction de la communauté internationale en déclarant qu’il était disposé à contribuer à la réduction de plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Au moment où les Africains se concertaient dans la capitale algérienne autour de la problématique des changements climatiques qui touche de plein fouet leur continent, le tout nouveau président des Etats-Unis d’Amérique, d’origine Africaine, est sorti de sa réserve pour annoncer son soutien à la lutte contre ce grave phénomène que constituent les changements climatiques. Il avait même annoncé son intention, dès le 20 janvier 2009, d’organiser un sommet international consacré aux changements climatiques. Le président américain élu a également déclaré, hier depuis sa résidence en Californie, à l’intention des délégués de la conférence annuelle sur le climat qui doit se tenir à Poznan, en Pologne : « Lorsque je prendrai mes fonctions, vous pouvez être sûrs que les Etats-Unis d’Amérique s’engageront dans les négociations pour réduire de 80 % d’ici à 2050 les émissions à effet de serre et pour contribuer à guider le monde vers une nouvelle ère de coopération mondiale sur les changements climatiques. »

Indépendamment de cette déclaration très courageuse d’un fils de ce continent africain très affecté par les innombrables « injustices » naturelles mais provoquées par les pays industrialisés, les ministres africains qui se sont réunis pendant deux jours en Algérie ont convenu d’une position commune pour faire face à ce phénomène et qui sera exposée lors de la rencontre de Poznan. A cet effet, Cherif Rahmani a déclaré : « Nous, pays africains, avons consolidé et synthétisé l’ensemble des positions, dans le souci de peser sur les décisions et les négociations des conférences de Poznan (Pologne) et de Copenhague (Danemark). » Le ministre a également souligné que les participants à la conférence d’Alger se sont entendus sur cette démarche : « Lorsqu’il y a un problème global, il faut adopter une solution globale et lorsque le problème est commun, il faut qu’il y ait des solutions communes. » Dans cette optique, la conférence d’Alger a adopté 8 résolutions qui forment la plate-forme des négociations prochaines pour l’après-2012. En premier lieu, les Africains réitèrent les engagements effectifs du plan d’action du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Dans leurs résolutions, les ministres africains se disent conscients de la vulnérabilité de leur continent face aux changements climatiques et conscients aussi des faibles capacités de réaction face aux conséquences. Notons, par ailleurs, que les représentants des pays africains proposent la proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies d’une décennie internationale sur les changements climatiques pour la période 2010-2020.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant