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L’Algérie à l’abri pendant 5 ans

lundi 15 décembre 2008, par Samir

L’Algérie devrait être à l’abri d’une crise financière pendant cinq ans même avec un baril de pétrole à 30 dollars selon Ahmed Ouyahia.

L’Algérie a d’énorme réserves de change.

Devant le députés, le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia énuméra « les énormes enveloppes budgétaires » engagées dans les différents programmes de développement, révélant que le budget public d’équipement a mobilisé 25 % du PIB de l’Algérie en 2008. Suivent ensuite les chiffres réalisés et les stratégies adoptées pour les différents secteurs de la vie nationale, n’omettant même pas l’espérance de vie des Algériens qui est passée, selon lui, de 72,5 ans en 1999 à 75,7 actuellement. S’agissant de la crise financière mondiale et ses répercussions sur l’économie et la vie nationales, Ahmed Ouyahia a reconnu qu’elle « ne nous a pas épargnés du fait de son impact sur les prix des hydrocarbures, donc sur les revenus du pays ». Il s’est néanmoins montré rassurant en affirmant que notre pays, qui dispose de 138 milliards de dollars de réserves de change et d’un Fonds de régulation des recettes doté actuellement de plus de 4 000 milliards de dinars, « pourra faire face à tous ses engagements extérieurs durant cinq années sans recourir à l’emprunt à l’étranger », et cela, a-t-il insisté, « même avec un baril à 30 dollars durant ces cinq années ».

Cela a été rendu possible, selon lui, grâce surtout « à une série de mesures prises ces dernières années par le président Bouteflika ». Ouyahia cite, entre autres mesures, la révision en Algérie de la loi sur la monnaie et le crédit et de celle relative aux hydrocarbures, le refus des fonds souverains, le remboursement anticipé de la dette extérieure et le renoncement à la privatisation des banques publiques et d’autres prises par le Président. Concernant les cinq axes du plan d’action du gouvernement Ouyahia, il s’agit, tel que mentionné dans les documents remis à la presse, du renforcement de l’Etat de droit et de l’amélioration de la gouvernance, de la poursuite du développement économique de l’Algérie, de la promotion de l’emploi et du développement humain, de la mise en œuvre de la politique extérieure et du développement de la coopération internationale et, enfin, du développement et de la professionnalisation du potentiel de défense nationale.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant