La réunion de l’OPEP en Algérie jugée importante

La réunion d’Oran dans l’ouest de l’Algérie doit dégager un consensus sur la quantité de brut à retirer du marché et l’évaluation de la demande pour les six prochains mois, qui va servir de référence à l’OPEP pour réguler le marché. L’Iran et le Venezuela ont proposé une réduction de la production allant de 1,5 à 2 millions de barils jour. Beaucoup d’observateurs s’interrogent, par contre, sur le niveau de baisse que va proposer le plus gros producteur de l’OPEP, l’Arabie saoudite. L’OPEP compte également sur la Russie, un des plus gros producteurs mondiaux de pétrole, et s’attend à ce que ce pays adhère au cercle des pays membres de l’Organisation ou du moins s’en rapproche un peu plus. La présence de la Russie à cette réunion, qui fournit au marché pétrolier mondial près de 13 % de pétrole, est de nature à appuyer fortement, notamment sur le plan géostratégique, la décision de l’OPEP d’agir sur l’offre du brut mis sur le marché pour enrayer la baisse des cours et favoriser une reprise à la hausse.

L’entrée de Moscou au sein de l’OPEP, si elle devait se concrétiser, porterait la part globale de l’organisation à plus de 53 % de la production mondiale de brut mise sur le marché, contre 40 % actuellement. Le président russe, Dmitri Medvedev, envisagerait l’adhésion de son pays à l’Organisation pour défendre ses intérêts, avait-t-il déclaré jeudi dernier à Kourgan, dans l’Oural. La Russie, touchée de plein fouet par la crise économique, a vu ses recettes d’hydrocarbures baisser dans le sillage de la chute des cours du brut, à un moment où elle a un besoin urgent de capitaux pour surmonter la crise.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant