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L’Algérie deviendra le 2e fournisseur de gaz de l’UE

mardi 10 février 2009, par Rédaction

L’Algérie est avec la Russie et la Norvège l’un des principaux fournisseurs de gaz de l’Union Européenne (UE).

L’Algérie exporte du gaz vers l’UE.

L’Algérie, qui fait partie actuellement des trois principaux fournisseurs de gaz de l’Europe aux côtés de la Russie et de la Norvège, est appelée à prendre une place de plus en plus importante sur le marché européen dans les prochaines années. L’Algérie est appelé à devenir « le second plus grand fournisseur de gaz de l’UE, après la Russie », estiment les responsables de l’activité transport par canalisations de Sonatrach dans un numéro spécial de la revue Pipe News. « Le rôle de l’Algérie se renforcera considérablement dans ce domaine pour devenir un partenaire hautement important et incontournable de l’Union européenne », indique-t-on. Cela d’autant que la politique européenne de l’énergie, adoptée en mars dernier par le Conseil européen, reconnaît que l’Algérie a « un rôle stratégique croissant », notamment en matière de gaz naturel liquéfié. L’Algérie assure actuellement 30 % des importations gazières du Vieux Continent et est en voie d’augmenter ce volume à travers la réalisation du gazoduc Medgaz la reliant à l’Espagne dès cette année, et du Galsi qui doit la relier à l’Italie à l’horizon 2012, ainsi que le gazoduc transsaharien qui démarrera du Nigeria à l’horion 2015.

C’est dans cette perspective que l’UE voudrait conclure un accord stratégique avec l’Algérie dans le domaine du gaz afin de garantir sa sécurité d’approvisionnement, précisément après les litiges apparus avec la Russie et dont le dernier en date a privé certains pays européens de gaz pendant plusieurs jours. En réponse à certaines sollicitations, l’Algérie s’est tout de suite déclarée disponible à fournir son gaz aux pays qui le souhaitent pour peu que les contrats le permettent. Pour l’heure, l’accord de coopération stratégique est toujours en discussion entre les deux parties et aucune échéance quant à la date de sa finalisation n’a été avancée. L’UE voudrait « établir un partenariat énergétique davantage solidifié » et se propose de « faire un meilleur usage du mécanisme de sa politique de voisinage pour atteindre les objectifs de sa politique énergétique », souligne-t-on dans la même publication. Celle-ci précise que l’UE « souhaiterait s’assurer des participations au cycle d’exploration-exploitation-transport des hydrocarbures de manière à maîtriser ses approvisionnements ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant