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La présidentielle 2009 en Algérie sous haute sécurité

lundi 2 mars 2009, par Rédaction

Des mesures de sécurité renforcées seront mises en place à l’occasion de l’élection présidentielle 2009 en Algérie.

La présidentielle 2009 en Algérie sous haute surveillance.

Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, premier responsable de la sécurité en Algérie, a confirmé hier, en marge d’une cérémonie de sortie de promotion à l’école de police de Châteauneuf, qu’ « un renforcement des dispositifs sécuritaires est prévu durant la prochaine élection présidentielle ». Détaillant la déclaration, il a ajouté : « Nous avons prévu des mesures de renforcement des dispositifs sécuritaires durant la prochaine élection présidentielle ». Zerhouni estime ainsi que l’État algérien se doit d’ « assurer, en particulier, la sécurité des bureaux de votes, des candidats et des électeurs ». « Pour cela, a-t-il ajouté, il y a un dispositif qui couvre tout le territoire national, en particulier les zones les plus sensibles et, comme d’accoutumée, j’espère que nous serons à la hauteur ». Le dispositif en question, dont notre journal avait déjà fait état dans une précédente édition, consiste en le renforcement des barrages filtrants, notamment aux niveaux de l’ensemble des voies d’accès menant vers les grandes métropoles d’Algérie.

Un travail de renseignement poussé permet en outre de démanteler assez régulièrement des réseaux entiers de groupes criminels ainsi que leurs relais de soutien et de financement. Le fief du GSPC, sur les hauteurs de la wilaya de Boumerdès, enregistre ainsi des éliminations de terroristes de manière quasi-quotidienne. Très affaibli dans cette région, le GSPC n’arrive plus à organiser des attentats au niveau de cette wilaya, comme il le faisait par le passé. Il semble, en revanche, que Droudkal et les quelques irréductibles criminels qui lui sont restés fidèles, aient tenté de se déplacer quelque part vers l’Est de l’Algérie. C’est ce qui pourrait expliquer, notamment, les attaques terroristes commises à Jijel puis à Tébessa. Des sources sécuritaires, qui suivent de très près le dossier sécuritaire en Algérie, n’excluent même pas que Droudkal fasse comme El Para en 2003. Celui-ci avait, pour rappel, attaqué un convoi militaire à Biskra avant de se réfugier dans la vaste région sahélo-saharienne.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Courrier d’Algérie