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Moussa Touati pormet une Algérie forte

mercredi 25 mars 2009, par Rédaction

Le candidat du FNA Moussa Touati a promis d’oeuvrer pour une Algérie forte et nouvelle s’il était élu président de la république.

Moussa Touati candidat à la présidentielle en Algérie.

Moussa Touati a animé hier un meeting populaire dans la salle de la maison de la Culture Houari-Boumediene. Il fera remarquer qu’à l’instar de cette salle, dans tous les lieux de la campagne où il passe, il trouve le portrait du président sortant accroché. « Où est donc la concurrence loyale ? » s’est-il interrogé avant d’affirmer : « Nous faisons ainsi, à notre insu, campagne pour les autres. L’administration en a voulu ainsi. Cette administration, qui travaille au service exclusif du régime, est derrière la marginalisation et l’exclusion de larges pans de la société », a-t-il encore ajouté. « Elle exerce un chantage sur certains commerçants pour les obliger à contribuer avec de fortes sommes d’argent au profit de son candidat sous peine de subir une révision fiscale qui risque de les ruiner », a ajouté le candidat. « Dans la seule wilaya de Sétif, 8 milliards de centimes ont été récoltés à cet effet », précise-t-il. Ce qui équivaut, dit-il, « à une récompense de 2 000 DA par voix ». Et cela signifie, selon l’orateur, que « le citoyen vend sa voix à 2 000 DA pour récolter 5 ans de misère ». Et Touati de dire qu’« il est maintenant grand temps de provoquer le changement en Algérie et d’imposer l’exercice du pouvoir par le peuple ». « 10 ans de promesses non tenues, a-t-il clamé, barakat ».

Dans son discours de près de 20 minutes, Touati a sévèrement critiqué la situation actuelle du pays. Il a parlé, notamment, de dilapidation des biens publics, du blanchiment d’argent, du clientélisme. Il a dénoncé au passage la préférence de la main-d’œuvre étrangère, payée six fois plus, et la marginalisation des jeunes Algériens. Revenant sur la dernière révision de la Constitution, le candidat du FNA dira que les deux chambres qui ne représentent que 35 % des voix du peuple ont méprisé le citoyen en faisant passer le texte. Toujours acerbe, le numéro 1 du FNA a averti sur les dangers liés à la perspective d’implanter des centres nucléaires dans notre pays avec tout ce que cela engendre comme répercussions sur la santé du citoyen. Surtout que le citoyen algérien « n’en tirera aucun dividende tant l’objectif est de faire alimenter l’Europe en énergie électrique », fait-il observer. Le candidat souligne, par ailleurs, que son parti milite pour un Etat de droit qui consacre la justice et l’équité entre les Algériens. Il a exhorté l’assistance de ne pas tomber dans l’erreur des partisans du boycott et appelé les Algériens à aller voter en masse pour exprimer leur désir d’une Algérie forte.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant