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L’Algérie intéresse les assureurs français

mercredi 25 mars 2009, par Rédaction

Le marché des assurances en Algérie intéresse les grands assureurs européens notamment français.

Axa s’intéresse au marché des assurances en Algérie.

Le marché algérien des assurances est l’un des plus en retard du Maghreb. Le chiffre d’affaires du secteur représente à peine plus de 0,5% du PIB de l’Algérie (700 millions de dollars) et chacun des 34 millions d’habitants dépense en moyenne 1.300 dinars par an en assurance. C’est près de quarante fois moins que le voisin marocain. Au Maroc, le coût moyen de l’assurance par habitant s’élève à 467 euros par personne et le chiffre d’affaires total de l’assurance représente 2,7% du PIB. L’absence de la culture d’assurance chez l’Algérien, plutôt fataliste, explique, à vrai dire, sa réticence à assurer son patrimoine. En dépit des branches obligatoires, ce dernier tourne carrément le dos aux assurances. « L’Algérie fait forcément partie des pays qu’un assureur étranger doit regarder », explique un expert des marchés des assurances. Les AGF, Groupama, MMA et le groupe AXA, numéro deux au Maroc, surveillent déjà les opportunités de développement en Algérie, comme d’ailleurs sur l’ensemble du bassin méditerranéen.

La Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) devait participer « à la mise en place en Algérie d’une assistance technique dans la formation aux métiers de l’assurance ». Objectif : attirer cinq compagnies d’assurances françaises AXA, AGF, Aviva, Groupama et MMA à venir s’installer en Algérie en partenariat avec les compagnies algériennes. Les compagnies des deux rives de la méditerranée avaient signé, l’an dernier à Bercy, un accord de partenariat. Le secteur a connu un relatif éveil cette année. Mais l’on est encore très loin du compte. Les recettes de l’activité des assurances ont atteint, selon les prévisions du secteur, à la fin de l’année 2008, 65,8 milliards de dinars, contre 52 milliards de dinars en 2007, soit une évolution de l’ordre de 22,9%. Le marché des assurances a enregistré en effet un pic durant le premier trimestre de l’année dernière avec un volume de 38 milliards de dinars qui s’explique par la relance des investissements publics et un relatif éveil qu’a connu le marché national de l’automobile, à la faveur des branches obligatoires, telles l’assurance contre les accidents, les incendies et autres risques.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier