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L’Algérie est en mesure de financer son développement

mardi 28 avril 2009, par Rédaction

L’Algérie a les moyens financiers nécessaires pour son programme de développement économique selon le ministre Karim Djoudi.

L’Algérie investira des milliards dans son développement.

En dépit de la baisse des cours du pétrole, l’Algérie parviendra non seulement à mener à bien son prochain programme de relance quinquennal de 150 milliards de dollars, mais pourra également éviter la détérioration de ses réserves de change tout en continuant à financer ses besoins en importations. Ces assurances ont été données par le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, à partir de Washington, dans un entretien accordé en marge des travaux de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale à l’agence APS. Le ministre a affirmé que l’Algérie, a « en terme de viabilité de ses finances publiques et de viabilité de ses équilibres extérieurs, la possibilité de financements sur le moyen terme, c’est-à-dire jusqu’à 2014, et ce, tout en maintenant un niveau de réserves de change convenable et en annulant sa dette extérieure publique ». Car, a-t-il expliqué, les capacités de financement du pays sont constituées « non seulement des revenus pétroliers mais aussi du fonds de régulation des recettes dont les ressources représentent 40 % du PIB et de la mobilisation des financements sur le marché domestique lequel jouit de fortes liquidités ».

Selon lui, les mesures prises pour amortir l’impact de la crise financière internationale « auront permis de doter le pays des capacités de financer un autre programme d’investissements publics ». De plus, a-t-il ajouté, les prémices de normalisation de la situation économique et financière mondiale au cours de l’année prochaine permettront une reprise de la demande pétrolière qui devrait aboutir, à moyen terme à un redressement des cours mondiaux de pétrole et donc des revenus pétroliers de l’Algérie ». En attendant, et même si la facture d’importation de l’Algérie est considérable, le ministre ne s’inquiète pas financement de son bien que les recettes de l’Algérie en 2009 devraient être seulement autour de 40 milliards de dollars. Un optimisme qui s’explique, selon lui, par la tendance baissière des cours mondiaux de certaines matières premières et les mesures prises par les autorités pour réduire les importations et les flux de transfert de devises. Le ministre a cité, dans ce contexte, l’instauration du nouvel identifiant fiscal pour assainir le fichier des importateurs, l’arrêt des importations des médicaments fabriqués localement, la fiscalisation des transferts de dividendes et l’obligation faite aux sociétés étrangères d’importation nouvellement créées de réserver 30 % de leur capital à un partenaire algérien.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant