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L’Algérie veut augmenter sa production de lait

mercredi 6 mai 2009, par Rédaction

L’Algérie ambitionne de porter sa production de lait annuelle à plus de 3 milliards de litres à l’horizon 2014.

La production de lait en Algérie.

Une production de 3,2 milliards de litres de lait en Algérie, soit plus de 7,7 % en moyenne annuelle, est prévue dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’intensification des productions agricoles qui s’étalent sur la période 2009-2014, indique-t-on au ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Comparativement à la moyenne annuelle de la production de lait entre 2004 et 2008, et qui est de 1,9 milliard de litres, on prévoit à l’horizon 2014 une production de 3,2 milliards de litres, soit une augmentation de 1,3 milliard en cinq ans. En 2008, la production laitière de l’Algérie était de 1,6 milliard de litres de lait de vache, sur une production totale, toutes espèces confondues, de 2,2 milliards de litres. Cette production provient d’un effectif de vaches laitières de 893 000 têtes, dont 243 000 BLM (bovin laitier moderne), selon un document émanant du service de communication du département de M. Benaïssa. La collecte de lait cru a atteint, en 2008, 200 millions de litres, soit environ 12 % de la production de lait à collecter, est-il encore ajouté. Toujours au chapitre de l’intensification de la production, un accroissement du nombre des vaches laitières de 296 000 têtes, dont 123 000 BLM, est prévu. Actuellement, l’Algérie dispose de 900 000 vaches laitières, dont 230 000 BLM.

Un accroissement des superficies réservées au fourrages de plus de 900 000 hectares, dont 180 000 en irrigué, contre 450 000 disponibles actuellement est au programme des services du ministère de l’Agriculture.
Pour la première fois, on parle de la mise en place d’un fichier national des éleveurs et des collecteurs afin d’assurer la traçabilité de la production et d’évaluer la qualité du lait produit en Algérie. La réalisation de ces objectifs nécessite un long processus de réorganisation de la filière. Celui-ci commence avec la remise sur rails de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL). Il est suivi par la mise en place, depuis janvier 2009, du dispositif d’accompagnement à l’intensification et au développement de la production laitière nationale. Ce dispositif, rappelons-le, a pour objectif prioritaire de diminuer la facture alimentaire en s’appuyant sur une relance de la production nationale. Les mesures décidées, telles l’aide aux éleveurs, la réorientation effective du fonctionnement des laiteries en privilégiant la collecte de lait cru et sa transformation en tant que lait de consommation et la validation des différentes conventions, constituent les fondements essentiels d’une stratégie destinée à améliorer les performances de production et de collecte et d’assurer la traçabilité de la production de lait cru.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant