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Vers une longue grève dans les universités en Algérie

mercredi 20 mai 2009, par Rédaction

Une grève de 15 jours menace les universités d’Algérie à partir du 30 mai prochain après la décision du CNES.

Les universités d’Algérie en ébullition.

Les membres du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) ont maintenu le mot d’ordre de grève de 15 jours renouvelables, à partir du 30 mai décidée lors de la session ordinaire des 13 et 14 mai à Alger. En effet, les membres du CNES ont organisé hier une conférence de presse à la faculté des sciences humaines de Bouzeréah afin de confirmer les décisions prises lors de la session ordinaire tenue le week-end dernier à Alger. Les membres du CNES ont saisi l’occasion pour interpeller les pouvoirs publics sur les difficiles conditions de travail des enseignants dans les universités d’Algérie caractérisées par la marginalisation de ces derniers. Un des conférenciers a rappelé « l’état désagréable de l’enseignant chercheur et l’absence d’une stratégie claire de la part des responsables de l’enseignement supérieur qui classent au même titre un enseignant ordinaire et un enseignant chercheur alors que le statut particulier de l’enseignant chercheur a été promulgué en avril 2008 ».

Les membres de Conseil national des enseignants du supérieur ont tenu à déclarer que la grève du 30 mai prochain a deux volets : l’état des lieux de l’université et la situation de l’enseignant. Le même conférencier poursuit en déclarant que la situation de l’université algérienne est « très alarmante et catastrophique, à cause du non-respect des engagements par la tutelle et l’absence de volonté des pouvoirs publics à construire un partenariat pour la prise en charge effective des revendications des enseignants et à bâtir une université publique performante au service de l’Algérie ». Parmi les revendications des enseignants figurent celle relative au régime indemnitaire ainsi qu’un statut spécifique pour l’enseignant chercheur. Enfin, le conférencier a tenu « à dénoncer énergiquement l’état actuel de l’université algérienne ainsi que tous les fléaux qui dénaturent et déforment l’image de cette dernière ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant