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Des étrangers s’expriment sur l’investissement en Algérie

vendredi 5 juin 2009, par Rédaction

L’investissement étranger en Algérie ne devrait pas souffrir des nouvelles mesures gouvernementales selon plusieurs investisseurs rencontrés à la Foire d’Alger.

L’investissement en Algérie.

Des exposants portugais, américains, canadiens, français et asiatiques, participant à la 42e Foire internationale d’Alger (FIA) ont estimé que le climat était bon pour les affaires en Algérie. Approchés par l’APS au sujet des nouvelles mesures relatives aux activités d’investissement et d’importation prises par le gouvernement, des investisseurs jugent le dispositif favorable. Pour ce directeur d’une entreprise portugaise de fabrication d’équipements de cuisines, Eduardo Lopes, ces nouvelles mesures gouvernementales sont plutôt "favorables à l’économie algérienne et aux investisseurs, qu’ils soient algériens ou étrangers". Il s’est dit, également, "très intéressé" par le marché algérien qui possède "un potentiel capable de concurrencer même le marché européen". Pour sa part, le P-dg d’une société américaine spécialisée dans les affichages lumineux, Kamel Senni, ces dispositions ’’ne compliquent en rien" l’investissement étranger en Algérie, estimant que le marché national est "plus que jamais attractif". D’autant plus, constate-t-il, la majorité des pays notamment les plus industrialisés ’’ont pris eux aussi des mesures pour protéger leurs économies en ces temps de crise".

Le directeur général d’une chaîne hôtelière internationale installée en Algérie, Bernard Messin, dont la clientèle se compose essentiellement des hommes d’affaires étrangers, juge que le secteur de l’hôtellerie business en Algérie est "très prometteur et se développe au mieux". Pour ce manager canadien, l’application de ces nouvelles mesures doit aller dans le sens où il permettra de développer l’économie nationale mais sans "freiner" les investisseurs étrangers qui désirent s’installer en Algérie. Deux autres hommes d’affaires canadiens, Claude Bissonnette et Thierry Jacquelin, font savoir que leur entreprise d’engineering a décidé, depuis peu, d’investir dans le pays en raison de ’’l’environnement d’investissement favorable qui y règne’’. "Nous n’avons rencontré aucune difficulté depuis notre arrivée en Algérie, et nous ne croyons pas que ces nouvelles mesures viendront perturber nos projets", assurent-ils. Pour sa part, le représentant d’une société asiatique de microbiologie, Rong-Lang Yen, estime qu’il "ne voit pas comment des mesures visant à protéger l’économie d’un pays et ses entreprises arriveraient à dissuader les investisseurs étrangers à s’y installer". "Les entreprises, dont le premier objectif est le profit, ne sont influencées dans leur choix d’investissement que par une seule loi : celle de l’offre et de la demande", lance-t-il.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après APS