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L’Algérie parmi les premières économies africaines

jeudi 18 juin 2009, par Samir

L’Algérie est considérée comme l’une des quatre économies les plus importantes d’Afrique.

L’Algérie une grande économie africaine.

C’est qu’indique un récent rapport élaboré conjointement par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, mesurant la compétitivité en Afrique en 2009. Le document s’appuie sur le fait que ces pays, regroupés sous le sigle SANE (South Africa, Algeria, Nigeria, Egypt) ont attiré en 2008 « plus de la moitié des investissements directs étrangers enregistrés en Afrique ». De même, ils représentent « les deux tiers des 1 000 plus grosses compagnies africaines et 30 des 50 premières banques du continent ». Le rapport se base également sur le degré de développement du secteur financier pour faire ce constat, en relevant cependant que « l’Algérie est la plus faible du groupe ». Les chiffres qui l’attestent démontrent, en effet, que parmi ces quatre pays, c’est en Algérie que la « sophistication du marché financier » est le plus à la traîne. Notre pays ne récolte dans ce cadre qu’une note de 2,1 sur 7, ce qui lui vaut un classement de 130e sur 134 pays recensés dans le monde. L’Egypte est 95e avec une note de 3,5, le Nigeria 75e avec 4,1 et l’Afrique du Sud 12e avec une note de 6,3. Sur la majorité des indicateurs pris en compte par le classement, notamment l’accès aux crédits bancaires, l’Algérie est derrière les trois autres pays, ce qui signifie pour les auteurs du rapport que « des réformes financières plus profondes sont nécessaires ».

Cependant, relève-t-on, sur certains aspects liés notamment à la protection des investisseurs, l’Algérie obtient un meilleur classement (50e avec une note de 5,3 sur 7), devant l’Egypte 67e mais derrière le Nigeria (39e) et l’Afrique Sud (9e). Suivant les donnés recueillies, l’Afrique du Sud apparaît comme le pays africain qui possède le système financier « le plus ouvert et le plus moderne ». En revanche, l’Algérie est considéré comme « réformateur lent étant donné que cela fait très longtemps qu’elle a engagé sa restructuration financière en y consacrant beaucoup d’efforts ». Les auteurs du rapport observent notamment que « depuis 2005, les résultats positifs de la réforme bancaire ont commencé à être visibles avec la majorité des banques de la place affichant des performances stables sur la période 2005-2007 ». En revanche, il est observé « des réformes limitées en ce qui concerne le marché des capitaux qui reste peu développé comparé aux autres pays du groupe ». Néanmoins, le rapport constate que globalement, la réforme financière en Algérie a « généré un effet positif sur le reste de l’économie ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant