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L’Algérie préconise un nouvel ordre international

jeudi 16 juillet 2009, par Samir

L’Algérie se dit favorable à un nouvel ordre international porteur d’un multilatéralisme novateur et de solidarité active entre les nations.

L’Algérie préconise un nouvel ordre international.

Le Mouvement des non-alignés (MNA) se doit de rester à l’avant-garde de la promotion d’un nouvel ordre international « porteur d’un multilatéralisme novateur, fait d’ouverture réciproque, de compréhension mutuelle et de solidarité active », a souligné hier à Charm el-Cheikh le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. « En ces temps manifestement difficiles, où les doutes et les désillusions continuent de contrarier la quête des idéaux de paix et de développement, le Mouvement des non-alignés se doit de rester à l’avant-garde de la promotion d’un nouvel ordre international porteur d’un multilatéralisme novateur », a affirmé le chef de l’Etat dans son allocution. Mettant en avant les « évolutions remarquables » faites par le mouvement ces dernières années, le président de la République a réitéré l’assurance de l’Algérie, « dont le non-alignement constitue un élément fondateur de sa politique étrangère », à « assumer pleinement le rôle qui lui revient et la part de responsabilité qui lui incombe pour relever les immenses défis auxquels nous faisons face ».

L’Algérie, « qui a toujours cru en la pertinence du rôle joué par le Mouvement des non-alignés, se réjouit naturellement de le voir aujourd’hui particulièrement engagé dans sa double vocation de concertation et de solidarité et toujours porteur de nos aspirations communes à l’avènement d’un monde meilleur », a-t-il affirmé. Le président Bouteflika a précisé que les positions du Mouvement des non-alignés « sont dictées par le souci primordial de préserver la paix et la sécurité internationales, comme elles sont mues par le désir profond de voir les conditions d’une prospérité partagée réunies pour le bien de l’ensemble de la communauté internationale ». A cet égard, le chef de l’Etat estime que « le constat unanime qui s’impose aujourd’hui est que la réponse à la gravité de cette crise systémique ne saurait se satisfaire de réformes conjoncturelles ». M. Bouteflika a appelé à une rupture avec « les approches partielles et superficielles suivies jusque-là et qui sont totalement en déphasage avec les réalités du monde parce que décidées dans des cercles restreints insuffisamment représentatifs des intérêts de l’ensemble de la communauté internationale ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant