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L’Algérie ouvrira huit gisements d’uranium au partenariat

mardi 11 août 2009, par Rédaction

L’Algérie ambitionne de développer son activité d’exploration d’uranium dans le sud de pays en partenariat avec des groupes étrangers.

Exploration d’uranium en Algérie.

L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a, dans ce sens, procédé avant-hier au lancement d’un appel à manifestation d’intérêt à l’adresse des entreprises intéressées. L’appel à manifestation d’intérêt concerne huit sites d’uranium dans la wilaya de Tamanrasset dans le sud de l’Algérie. Tout comme dans le pétrole et le gaz, les candidats préqualifiés devront s’associer avec Sonatrach pour participer à l’appel d’offres d’attribution des gisements qui sera lancé le 6 septembre prochain, a indiqué l’ANPM. L’Algérie cherche à connaître les capacités de ses gisements d’uranium et préparer leur exploitation en prévision du lancement d’un programme de construction de centrales nucléaires pour la production d’électricité. Le pays se dotera d’une centrale nucléaire tous les cinq ans après sa première dont l’acquisition est prévue en 2020, selon les estimations du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil.

« Vers 2020, l’Algérie aura probablement sa première centrale nucléaire et nous aurons une autre tous les cinq ans après » , avait-il déclaré à la presse lors de ses sorties médiatiques.. Comme l’Algérie ne dispose pas de la technologie lui permettant d’enrichir seule l’uranium pour l’utiliser comme combustible nucléaire, elle compte le faire avec des partenaires étrangers. Le ministre avait affirmé, à ce propos, que le gouvernement devra trancher le choix du pays qui fournira à l’Algérie l’uranium enrichi. Par ailleurs, des accords pour le nucléaire civil ont déjà été signés avec l’Argentine, la France, la Chine et les Etats-Unis et des négociations sont en cours avec la Russie et l’Afrique du Sud pour de nouveaux accords. Ces pays, fort intéressés par l’uranium algérien, cherchent à obtenir des contrats de construction de centrales nucléaires civiles en Algérie. Actuellement, l’énergie nucléaire en Algérie est au stade embryonnaire. Le pays dispose de deux réacteurs expérimentaux, l’un à Draria et l’autre à Aïn Oussera. Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l’Argentine et celui d’Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré par la Chine.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant