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L’Algérie est mal gérée selon Karim Tabou

vendredi 21 août 2009, par Samir

Le secrétaire national du FFS Karim Tabou a estimé que l’Algérie était mal gérée et a décrit le retour d’Ahmed Ouyahia au gouvernement comme une insulte aux Algériens.

L’Algérie est mal gérée selon Karim Tabou.

Animant un meeting dans le cadre de la célébration du 53e anniversaire du congrès de la Soummam à Ifri Ouzellaguène, Karim Tabou, premier secrétaire national du FFS, s’est livré devant une foule imposante, à une attaque virulente contre une « certaine presse » accusée de faire « le jeu du pouvoir ». « J’ai personnellement animé l’année dernière au même endroit un meeting mais on n’a pas rapporté fidèlement et dignement mes propos », a déclaré, de prime abord, Karim Tabou. « Des journaux s’attaquent à l’opposition accusée de tous les maux de l’Algérie », s’insurge le premier secrétaire national du parti d’Aït Ahmed, avant d’appeler les professionnels de la presse à « s’occuper des enquêtes d’investigation sur les véritables dossiers comme la corruption qui gangrène l’Algérie », martèle- t-il. Il parlera « de milliards de centimes destinés à réprimer le peuple et les milliers de bus acquis par une société qui détiendrait la moitié du marché national du transport universitaire et dont le principal actionnaire ne serait qu’Ahmed Ouyahia ». Evoquant la dernière mesure prise par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaire mettant fin au crédit à la consommation, l’orateur a estimé que les problèmes du pays n’ont pas commencé avec cette décision. « Aujourd’hui, le retour d’Ouyahia au gouvernement est une insulte au peuple algérien », tempête l’orateur.

Karim Tabou a dressé un long réquisitoire contre la gestion politique, économique et sociale de l’Algérie marquée par « le verrouillage du champ médiatique, l’exploitation maffieuse des richesses nationales par un système rentier en faillite d’alternative économique, la navigation à vue à laquelle recourt le régime pour prendre en charge la destinée du peuple algérien ». Evoquant le congrès de la Soummam constituant l’acte fondateur de l’Etat algérien et son principal architecte Abane Ramdane et tous les autres valeureux martyrs de la Révolution, Ben Boulaïd, Si El- Houès, Amirouche, Krim Belkacem, Karim Tabou a soutenu que le pouvoir a beau essayer de « travestir l’histoire, il n’arrivera jamais à effacer la mémoire du peuple ». « Nous sommes tous des Abane », tonne Karim Tabou sous un tonnerre d’applaudissements. Par ailleurs, intervenant lors du meeting du FFS, Hamid Ferhat, président de l’APW de Béjaïa, a, pour sa part, dénoncé « la confusion qui règne dans le registre du foncier, ajoutée à la légèreté, voire les velléités de prédation des agents de l’Etat, qui s’est soldée par un gaspillage extraordinaire ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie