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La hausse des prix se poursuit pendant le ramadhan en Algérie

dimanche 23 août 2009, par Samir

Le début du ramadhan en Algérie a été marqué par de nouvelles hausses des prix des fruits et légumes mais aussi des viandes.

La hausse des prix ne s’arrête pas pendant le ramadhan en Algérie.

Au premier jour du ramadan en Algérie, les prix des fruits et légumes ainsi que ceux des produits de large consommation continuent d’augmenter malgré l’annonce de ministère du Commerce du recrutement de 1 500 contrôleurs pour le mois sacré. Faisant fi des appels incessants lancés par les différentes parties, entre pouvoirs publics et union des commerçants, les détaillants des fruits et légumes continuent d’augmenter leur prix en l’absence des contrôleurs annoncés en grande pompe à la veille du mois sacré. Par conséquent, il faut avoir vraiment les poches pleines pour pouvoir faire convenablement ses emplettes et remplir comme il se doit son couffin pour avoir droit à un repas décent à l’heure de la rupture du jeûne. C’est le constat fait par le commun des Algériens durant le premier jour du ramadan qui a vu les marchés de fruits et légumes à travers le territoire national pris d’assaut par les consommateurs, dès les premiers heures de la journée. Une virée du côté du marché T’nach atteste cet état de fait, puisque beaucoup « tournent en rond », à la recherche de la meilleure formule pour pouvoir rentrer chez aux avec quelque chose dans le couffin.

« En ces lieux personne n’en sort indemne », nous lance la première personne accostée au niveau de ce marché communal de Belcourt. Les étals sont bien achalandés, aussi bien en qualité fruits et légumes et qu’en d’autres produits devenus nécessaires par la force des temps en ce mois. « Cela fait à peine deux jours que j’ai acheté ici même de la courgette à 35 DA. Aujourd’hui, je la trouve à 100 DA. Ce n’est pas normal qu’on puisse agir de la sorte en ce mois de piété », s’est plaint une dame qui se promenait le couffin toujours vide. Elle n’est pas la seule à ne pas pouvoir s’expliquer cette hausse vertigineuse. « C’est toujours la même chose, c’est devenu une habitude, et personne ne réagit. Mais où sont donc l’Etat et les services de contrôle dans tout cela », nous a déclaré ce couple qui se contentait de contempler sans pouvoir rien acheter. Et c’est loin d’être gagné car il n’est pas du tout évident d’avoir de la viande pour la chorba, du poulet et des fruits secs pour le reste des plats. Lorsqu’on sait que la viande rouge a dépassé les 900 DA, alors qu’elle ne coûtait que 750 DA une semaine avant.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant