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L’ancien patron d’Algérie Télécom devant la justice

mercredi 14 octobre 2009, par Rédaction

L’ancien patron d’Algérie Télécom et plusieurs de ses collaborateurs sont accusés d’avoir dilapidés 22 milliards de centimes de l’opérateur historique.

L’ancien patron d’Algérie Télécom devant la justice.

Le procès en appel de l’ancien président-directeur général d’Algérie Télécom Brahim Ouarets et de dix de ses proches collaborateurs s’est ouvert hier à la cour d’Alger. L’ex-premier responsable d’Algérie Télécom et ses adjoints sont poursuivis pour dilapidation des deniers publics, passation de projets douteux et faux et usage de faux dans des documents administratifs. Pour rappel, les mis en cause ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés et condamnés à des peines allant de 1 à 7 ans de prison par les magistrats de la première chambre pénale. Le président de tribunal en charge du dossier avait jugé que les accusés étaient pleinement responsables de la dilapidation de 22 milliards de centimes. Une somme qui était destinée à la réalisation d’une vingtaine de projets au niveau du central téléphonique d’Aïssat-Idir, à Alger, dont une salle de conférences.

Les débats, qui ont duré plus de sept heures, ont été axés principalement sur la passation de projets douteux et l’octroi d’avantages à des entrepreneurs à titre de complaisance. Parmi les accusés, figure l’ex-premier responsable d’Algérie Télécom. Lors de son passage à la barre, ce dernier a nié tous les faits qui lui sont reprochés, arguant qu’il n’a jamais été informé par ses collaborateurs de la passation des marchés en question. Et il a souligné qu’au moment où il avait été installé dans ses fonctions, la situation d’Algérie Télécom était désastreuse. Les autres accusés qui ont défilé à la barre, notamment le directeur de l’administration générale de l’entreprise, son adjoint, le directeur régional et l’ex-chef de projet, se sont rejetés la balle concernant les 68 projets fictifs validés. Tous les accusés, sans exception, ont nié avoir participé à la dilapidation de 22 milliards de centimes.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant