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Consolidation du contrôle bancaire en Algérie

mercredi 28 octobre 2009, par Samir

La Banque d’Algérie affirme être engagée en faveur d’une plus grande rigueur dans le contrôle bancaire en Algérie.

Consolidation du contrôle bancaire en Algérie.

Les recommandations récurrentes du gouverneur de la Banque d’Algérie quant à la nécessité de poursuivre le renforcement du contrôle bancaire confirment l’intérêt toujours actif des pouvoirs publics pour cette fonction cardinale du management. Les préoccupations en rapport avec ce thème sont d’ailleurs périodiquement relayées par les médias du fait des nombreuses affaires qui ont affecté le système bancaire algérien ces dernières années, mettant en évidence le lien de causalité entre les dysfonctionnements de la supervision et les dérives financières. La consolidation souhaitée du contrôle bancaire reste parfaitement fondée au regard de l’appréhension générée à la fois par la redondance des problèmes rencontrés en la matière et les incidences induites tant au niveau central que périphérique de la sphère économique et financière. Toutefois, les conjonctures semblent suggérer un recentrage de la réflexion relative aux opérations de surveillance des banques algériennes traditionnellement perçues et mises en œuvre dans leur volet essentiellement technique. Naturellement, les mécanismes, les instruments et les procédures en vigueur ne sont pas en cause en tant que tels d’autant que les autorités se sont toujours efforcées de les mettre à niveau et d’en améliorer l’efficacité.

Cependant, un peu partout dans le monde, depuis l’avènement de la crise, la preuve est faite que le système bancaire reste extrêmement vulnérable en dépit de la multiplicité et de la diversité des contrôles. Les pertes enregistrées par des banques internationales pourtant réputées pour la compétente et la solidité de leur encadrement ont montré toutes les limites des instruments de supervision. Tous les questionnements possibles et imaginables ont été soulevés en référence à cette fragilisation extrêmement coûteuse de l’organisation bancaire et ont donné lieu à une amélioration substantielle des modes de gestion. Pourtant, la persistance des craintes incite à se demander si, dans le diagnostic de la situation, certains éléments n’ont pas été sous-estimés, voire occultés au profit d’autres aspects ou encore si la dimension technico-matérielle n’a pas de nouveau prévalu sur les considérations liées à l’humain, autrement dit sur qui ne serait pas paramétrable de la même façon que les autres critères.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant