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L’Algérie introduira la certification électronique

mercredi 9 décembre 2009, par Samir

L’Algérie est en phase d’examiner les modalités d’introduction de la certification électronique pour sécuriser les échanges et les transactions sur Internet.

L’Algérie introduira la certification électronique.

C’est d’ailleurs l’objectif du séminaire sur la certification électronique, organisé hier par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications. « Avec l’appui des experts nationaux et étrangers, nous allons examiner les modalités pour préparer le développement de la certification numérique en Algérie », a annoncé le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication. Il a expliqué que la certification électronique permettra d’instaurer, lors des échanges et transactions électroniques en ligne en Algérie, « un climat de confiance » puisqu’elle facilitera l’identification, de façon formelle, des parties impliquées dans ces échanges ».

Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a rappelé de son côté que la problématique de la certification électronique a été initiée pour la première fois en 2004 lors de la réalisation du projet de système de paiement de masse. M. Djoudi a indiqué qu’un schéma d’organisation d’une certification électronique est devenu indispensable pour hiérarchiser un modèle de confiance en particulier pour le commerce électronique en Algérie. Il a ainsi donné l’exemple des échanges intrabancaires (entre le siège d’un établissement et ses agences), dont la certification électronique est utilisée pour les transferts de données et d’images « scanerisées » de chèques, soulignant, cependant, que les dispositifs propres à chacune des banques ne peuvent servir de preuves en cas de contestation entre les banques et leurs clients, et ce faute d’un modèle de confiance de type direct et hiérarchisé ou en réseau. M. Djoudi a rappelé que son département a opté pour la certification bancaire depuis trois ans, ce qui permet davantage de transparence dans les transactions bancaires, soulignant que ce procédé va dans le sens de la réforme bancaire et financière en Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant