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Incessibilité de 10 ans des logements LSP et AADL en Algérie

jeudi 21 janvier 2010, par Rédaction

Les acquéreurs de logement AADL et LSP en Algérie ne pourront vendre ou louer leur logement pendant une période de 10 ans.

Incessibilité de 10 ans des logements LSP et AADL en Algérie.

Une disposition qui remonte à deux ans et qui en consacre l’interdiction. Mais les inquiétudes restent partagées entre les promoteurs et les propriétaires de ces logements. Il faut rappeler qu’à ce niveau, la loi de finances complémentaire 2009, dans son article 10, consacrait déjà l’incessibilité des LSP, des logements AADL et des logements ruraux en Algérie. Une disposition sous forme d’un décret exécutif n°269-03 qui remonte à l’année 2003 et qui a été réhabilitée pour réglementer les transactions des biens immobiliers financés par l’Etat. Cette loi vise également à prévenir les procédés frauduleux de ventes illicites et locations à des tierces personnes. En effet, l’acquéreur n’a pas le droit pendant 10 ans de vendre son logement ni même d’établir un contrat de location à quiconque, même s’il en est propriétaire.

Toutefois, est-ce que cette loi est appliquée dans les faits avec un contrôle rigoureux et inopiné qui pourrait être effectué pour vérifier le respect de cette loi durant cette échéance ? Par ailleurs, cette loi touchera-t-elle tous les acquéreurs du LSP ? Et si ces derniers souhaitent vendre leurs biens, sont-ils tenus de rembourser l’aide accordée par l’Etat avant les 10 ans ? Rien pour l’heure ne vient rassurer ces inquiétudes. On croit savoir seulement que les acquéreurs de ces logements (AADL, LSP et logement rural) en Algérie, qui disposent de titres de propriété de leurs logements sur fonds d’aide de l’Etat après le 31 décembre 2007, ne pourront plus vendre ces logements avant 10 ans. C’est un contrat d’incessibilité dont la mention sera établie sur tous les actes de propriété. Mais, depuis deux ans, aucune information officielle n’a été vérifiée sur ce point, d’autant que les acquéreurs et promoteurs n’en savent pas plus depuis la publication du décret il y a deux ans. Certains promoteurs appréhendent même cette mesure qui « risque de favoriser la vente des logements sur le marché parallèle ». L’autre inquiétude est partagée par les agences immobilières qui se voient donc éjectées des transactions immobilières (vente, achat et location) sur ce type de propriétés.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant