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Les praticiens de la santé en Algérie maintiennent la pression

dimanche 14 février 2010, par Samir

Les praticiens de la santé en Algérie ont décidé de poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs révendications.

Les praticiens de la santé en Algérie maintiennent la pression.

Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ont appelé, hier à Alger, à un rassemblement mercredi prochain devant le palais du Gouvernement où une demande d’audience sera déposée. Par ailleurs, un rassemblement devant la présidence de la République est projeté pour le 24 février. Le président du SNPSSP, Mohamed Yousfi, a indiqué, lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le président du SNPSP, Lyès Merabet, que, parallèlement à ce rassemblement prévu à Alger, d’autres seront organisés devant les chefs-lieux de wilaya de Constantine, d’Annaba, d’Oran et de Ouargla. M. Missaoui a affirmé que les praticiens « revendiquent uniquement leurs droits consacrés par les lois de la République et le statut de la fonction publique en Algérie, à l’instar des autres secteurs ». « Le règlement de certains problèmes du secteur ne nécessite pas d’argent », a-t-il souligné.

Et pour cause, en dépit de la grève ouverte enclenchée il y a plus de huit semaines par le SNPSP et plus de six semaines par le SNPSSP, « aucun geste n’a été accompli afin d’aboutir au règlement du conflit », dit-il. Le docteur Yousfi est également revenu sur les demandes d’audience transmises aux présidents de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, regrettant que celles-ci soient restées sans suite. « Nous avons mis les élus de la nation devant leur responsabilité mais, à ce jour, aucune suite n’a été donnée », a-t-il déploré. Le docteur Merabet a, pour sa part, indiqué que le mouvement de protestation engagé par les deux syndicats il y a plus de deux mois « se poursuivra la semaine prochaine, tout en assurant le service minimum au niveau des établissements hospitaliers en Algérie ». Dans le même contexte, il a souligné que cette grève met les médecins et les citoyens dans une situation difficile en raison de l’arrêt des consultations au niveau des établissements hospitaliers, insistant sur le fait que les deux syndicats s’engagent dans ce mouvement de grève dans un « cadre légal ». Et d’ajouter : « Nous sommes déterminés à poursuivre notre mouvement de grève pour la survie du secteur de la santé publique. »

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant