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L’Algérie a été épargnée par la crise financière internationale

dimanche 11 avril 2010, par Rédaction

La politique prudente de la Banque d’Algérie a permis à l’Algérie d’être relativement épargnée par la crise financière internationale.

L’Algérie a été épargnée par la crise financière internationale.

Le système bancaire algérien a été épargné par la crise financière internationale grâce à la politique rigoureuse du pays en termes de régime de change et de placement des réserves, selon la déclaration du vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Ali Touati. La Banque d’Algérie a opté depuis très longtemps pour une politique très prudente en matière de régime de change lui permettant de contrôler rigoureusement les mouvements de capitaux. C’est pourquoi le système bancaire algérien a été épargné par la crise financière internationale, a-t-il affirmé depuis Bruxelles, lors d’une session spécialisée sur la « Conduite de la politique monétaire et indépendance des banques centrales en Afrique », organisée à l’occasion du forum Crans Montana à Bruxelles. « Cette politique stricte a été payante. Nous n’avons perdu aucun dollar », s’est-il félicité en affirmant que l’Algérie maintient le régime de la convertibilité courante conformément à l’article 8 du statut du FMI, et que le pays a toujours refusé d’ouvrir ce que l’on appelle le compte capital, c’est-à-dire permettre à notre épargne éventuellement de s’expatrier en cas de crise majeure.

Concernant les réserves placées à l’étranger, M. Touati a soutenu que la Banque d’Algérie place ses réserves selon des règles très strictes. La première priorité est de s’assurer de la sécurité des placements. Elle ne place ses réserves que dans des institutions sûres, comme les banques centrales ou les trésors publics des principales puissances économiques et financières », a-t-il expliqué à l’APS. Le deuxième critère que s’impose la Banque d’Algérie, a-t-il poursuivi, « est la liquidité », en expliquant que « la Banque d’Algérie place ses réserves dans des marchés très profonds pour, le cas échéant, récupérer ces réserves pour des besoins urgents ». Il a soutenu, d’ailleurs, que le critère de rentabilité n’intervient qu’en troisième priorité, ce qui justifie, selon lui, « la faible diminution des revenus des placements, du fait que les taux d’intérêt dans le monde ont considérablement baissé avec la crise ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant