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L’Algérie veut adhérer à l’OMC selon El-Hachemi Djâaboub

lundi 3 mai 2010, par Rédaction

L’Algérie est favorable à une adhésion à l’OMC malgré des décennies de négociations selon le ministre du commerce El-Hachemi Djâaboub.

L’Algérie veut adhérer à l’OMC selon El-Hachemi Djâaboub.

L’Algérie s’apprête à engager de nouvelles et dernières négociations avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devant aboutir à son intégration, selon les termes du ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djâaboub, qui s’est exprimé ce week-end, selon l’APS qui a rapporté l’information. « L’Algérie est dans l’attente du 11e round des négociations ardues qui se poursuivent depuis plusieurs années », a-t-il notamment indiqué. Il a ajouté qu’ »il serait moins coûteux d’adhérer maintenant à l’Organisation mondiale du commerce que de le faire dans quelques années ». Selon lui, la place de l’Algérie « se trouve au sein de cet espace commercial international, il n’y a pas lieu d’opter pour la politique de la chaise vide ». L’Algérie a déjà tenu dix rounds de négociations depuis le début du processus d’adhésion au cours desquels elle a répondu à 213 questions et requêtes présentées par des représentants des pays membres.

Ceux des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Argentine ont présenté de nouvelles requêtes qu’ils ont soumises dernièrement à l’Algérie, qui a déjà achevé ses négociations bilatérales avec seulement cinq Etats membres (Brésil, Uruguay, Cuba, Venezuela, Suisse) et doit encore le faire avec l’UE et neuf autres pays (Canada, Malaisie, Turquie, Corée du Sud, Equateur, Etats-Unis, Norvège, Australie, Japon). L’Algérie a entamé ses négociations d’adhésion en juin 1987, mais le problème de l’ouverture de l’audiovisuel, de la navigation aérienne et du piratage informatique reste posé. En effet, les négociations sont bloquées depuis plusieurs années. L’Algérie a récemment signé avec l’OMC à Genève un accord de libéralisation de son commerce extérieur. L’Algérie s’est engagée à appliquer une réduction d’au moins 20 % de ses lignes tarifaires, à compléter par des négociations sur des listes d’offres et de demandes par produit ou secteur. Elle a également accepté de prendre des engagements sur au moins 70 % de ses lignes tarifaires passibles de droits de douane. L’Algérie doit proposer, à la fin du mois de mai au plus tard, ses offres sous forme de listes préliminaires de concessions tarifaires et notifier, d’ici à la fin de septembre 2010, ses listes finalisées.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant