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L’AGEA favorable à une fiscalité allégée pour les PME en Algérie

dimanche 8 août 2010, par Rédaction

L’AGEA s’est dite favorable à un allégement de la fiscalité pour les PME en Algérie pour leur permettre d’améliorer leur compétitivité.

L’AGEA favorable à une fiscalité allégée pour les PME en Algérie.

Les membres de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) ont tenu hier leur assemblée générale, consacrée à la revue de la situation dans laquelle se débattent les petites et moyennes entreprises en Algérie, ainsi qu’aux moyens d’accompagnement qu’ils voudraient bien que l’Etat met à leur disposition. Le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens, M. Mouloud Kheloufi, qui a présidé la réunion du bureau national de l’AGEA, s’est exprimé au sujet des entreprises algériennes, en général, et des PME adhérentes à l’association qu’il préside, en particulier, apprend-on dans un communiqué de cette entité. Pour lui, la meilleure façon qui aiderait au développement des entreprises dans leur course vers la compétitivité, ce qui leur permettrait de faire face à la rude concurrence des produits importés en Algérie, n’est autre que la mise en place d’un arsenal de mesures d’accompagnement de la part de l’Etat.

Selon la même source, M. Kheloufi a ainsi défendu l’idée de l’élaboration et de l’adoption d’une fiscalité adaptée à la nature et à l’envergure de la PME algérienne. Ce qui se traduirait, selon lui, notamment par « une taxation moins lourde des importations de matières premières en Algérie », les taxations actuelles pénalisant grandement les producteurs nationaux. Les PME souffrent également de difficultés à assurer le financement de leurs projets de développement et d’investissements, a estimé M. Khelloufi, avant d’expliquer que cela est dû à des coûts de transaction élevés ainsi qu’à des garanties souvent insuffisantes. « Les banques rechignent à endosser les créances des PME », a affirmé le président de l’AGEA, qui a ensuite poursuivi en énonçant quelques suggestions. Selon lui, pour remédier à cela, les membres de l’association qu’il préside souhaitent « un renforcement des mesures en ce sens, qui viendraient s’ajouter au fonds de garantie des crédits aux PME algériennes, à la caisse de garantie des crédits d’investissements aux PME, au crédit bail, etc. déjà mis en place ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant