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L’Algérie face à l’ingérence étrangère dans le Sahel

vendredi 17 septembre 2010, par Rédaction

L’Algérie s’inquiète de l’ingérence étrangère dans les pays du Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

L’Algérie face à l’ingérence étrangère dans le Sahel.

Dans un contexte marqué par une grande faille dans le traitement du kidnapping dans la région du Sahel comme source de financement des terroristes, l’Algérie essaie de trouver la bonne solution, puisque au moment où elle tient à sa position portant « rejet total » du paiement de rançons aux groupes terroristes, des capitales occidentales choisissent de négocier la libération de leurs otages détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont Madrid qui aurait dépensé 8 millions d’euros pour libérer ses trois ressortissants. Alors qu’au cours d’une visite à Alger, le ministre des Affaires étrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, avait décalré que son pays allait soutenir la proposition algérienne. Une proposition qui porte « sur la nécessité d’arriver à un consensus international autour d’une résolution des Nations unies condamnant le paiement de rançons ».

Ainsi, l’Algérie se retrouve seule à essayer de faire face à la situation « délicate » que connaît le Sahel tout en refusant « l’ingérence étrangère ». Mais plusieurs capitales occidentales préfèrent négocier avec Aqmi et payer les rançons, donc, les terroristes auront toujours de quoi s’acheter des armes, dont la première cible est les pays de la région. Il y a trois jours, Kamel Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, chargé des affaires de terrorisme, a déclaré que depuis 2005, « les rançons versées dans la région du Sahel ont rapporté plus de 50 millions d’euros aux groupes terroristes d’Aqmi ». En matière de classement des pays, « l’Espagne aurait versé 8 millions d’euros pour libérer ses ressortissants retenus par la branche maghrébine d’Al-Qaïda », suivie de « l’Italie avec 3,6 millions dépensés pour la libération de deux otages aux mains d’Aqmi en mai », et enfin « l’Autriche, qui aurait versé 2,5 millions pour la libération de deux otages en avril 2009 ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie