Accueil > SCIENCES > L’Algérie ne compte que 1500 chercheurs permanents

L’Algérie ne compte que 1500 chercheurs permanents

mardi 15 février 2011, par Rédaction

Le nombre de chercheurs permanents en Algérie est estimé à 1500 ce qui reste insuffisant pour développer la recherche scientifique et l’innovation en Algérie.

L’Algérie ne compte que 1500 chercheurs permanents.

Malgré les efforts consentis par le gouvernement, la recherche scientifique bat de l’aile en Algérie. Le nombre de chercheurs permanents reste insuffisant. Le domaine ne passionne plus puisque la plupart de nos diplômés refusent de travailler dans les laboratoires universitaires. « Nous avons enregistré 1 500 chercheurs permanents qui exercent dans les 25 centres et unités de recherche. C’est un véritable problème. Notre objectif est de mobiliser le plus grand nombre de chercheurs en Algérie », a indiqué M. Hafid Ouareg, le directeur général de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), hier, lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de son organisme sis à Télemly. 400 laboratoires de recherche sont en cours de construction. Chaque année, 600 nouveaux postes budgétaires pour chercheurs permanents et 1 200 postes pour personnel de soutien (techniciens et ingénieurs) sont ouverts.

Cette situation n’inquiète guère M. Hafid Ouareg qui se dit confiant quant à l’avenir de la recherche scientifique en Algérie. « Je suis optimiste parce que de grands moyens ont été mis en place et hisseront le niveau de le recherche. Le système national de la recherche scientifique a été parachevé et les mécanismes nécessaires ont été installés », a-t-il soutenu. Se voulant plus précis, il a indiqué que l’Algérie compte 960 laboratoires de recherche agréés qui disposent d’un budget de fonctionnement (plus de 3 millions de dinars) et d’un budget d’équipement (100 millions de dinars). Le système LMD qui suscite le courroux des étudiants algériens est l’un des systèmes universitaires les plus performants, selon ledit responsable. « Il favorise et raffermit la relation formation et recherche. Depuis l’avènement du LMD, le classement universitaire s’est sensiblement amélioré en Algérie, et ce n’est pas par hasard ! », a-t-il déclaré.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie