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Bouteflika a échoué dans la lutte contre la corruption

mardi 26 avril 2011, par Rédaction

La corruption demeure très élevée en Algérie (105ème dans l’IPC 2010) 12 ans après l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en Algérie.

Bouteflika a échoué dans la lutte contre la corruption.

La section algérienne du Réseau parlementaire africain de lutte contre la corruption (Apnac) a présentée, hier, le dispositif législatif et réglementaire adopté par l’Algérie pour faire face à ce phénomène. Les parlementaires algériens tentent de s’impliquer aux côtés de leurs pairs africains pour lutter contre la corruption. Cet engagement a pour cadre le Réseau parlementaire africain de lutte contre la corruption dont le Parlement algérien est officiellement membre depuis le mois de janvier 2011. Cette section, présidée par la députée FLN Farida Ilimi, a organisé, hier, une journée d’information sur les mécanismes législatifs et réglementaires de lutte contre la corruption adoptés par l’Algérie. Dans son intervention, le vice-président de l’Assemblée Messaoud Chihoub est longuement revenu sur les différentes conventions internationales et continentales signées par l’Algérie ces dernières années.

Tout en reconnaissant l’augmentation significative de ce phénomène dans notre pays, Messaoud Chihoub estime qu’il existe une réelle volonté d’y faire face au plus haut niveau de l’Etat. « Dès 1999, le président Abdelaziz Bouteflika avait fait part de sa détermination de lutter contre la corruption. Un engagement qu’il a réitéré lors de son dernier discours à la nation », dira-t-il. Selon lui, tous les mécanismes de la lutte contre la corruption en Algérie ont été adoptés sous l’ère Bouteflika. Le vice-président « omettra » de préciser que les premiers textes réglementaires, même s’ils n’ont pas été pleinement appliqués, sont à mettre sur le compte du président Liamine Zeroual. Lors de la séance de débats, le député Ali Brahimi a dressé un constat alarmant de la situation. « Dans son ensemble, l’arsenal juridique est bon. Mais il existe encore des lacunes, notamment en matière de protection des témoins et l’accès à l’information. A noter que l’Algérie a été classée 105ème au monde dans l’indice de perception de la corruption 2010 publié par Transparency International.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie