L’Algérie veut développer son réseau ferroviaire

Dans le souci de développer le transport ferroviaire, l’un des axes principaux de l’économie, l’Algérie engage une véritable bataille de développement du réseau ferroviaire à travers toutes les parties du pays de l’est à l’ouest, du sud au nord et même les régions enclavées situées en plein désert sont prises en considération dans la nouvelle stratégie. A ce propos, le président de la République réserve dans son programme quinquennal 2010/2014 une attention particulière à ce secteur. Les auditions réservées au secteur des transports tous azimuts, depuis ces deux dernières années l’année, montre que l’Etat algérien place ce secteur parmi ses préoccupations majeures. Dans le cadre des auditions annuelles du président de la République, le ministre des Transports, Amar Tou a révélé dans son exposé au Président de la République que « le réseau national des voies ferrées en exploitation a atteint 3.919 km à la fin du 1er semestre 2011 contre 1.769 km en 2008 ».

Ce progrès enregistré dans le développement du transport ferroviaire place l’Algérie parmi les pays qui favorisent le mode de transport par voie ferrée. A ce titre, le ministre a déclaré, lors d’une visite à l’est du pays, que « la longueur du réseau ferroviaire national sera de 10 400 kilomètres à l’an 2014. Et d’ajouter « a l’achèvement de l’ensemble des projets lancés à travers le pays, dont 6000 km sont en cours de réalisation, l’Algérie sera classée, en matière de réseau de transport, en deuxième position, après l’Afrique du Sud qui possède elle un réseau de 20 000 km. Le ministre a en outre indiqué, lors de la 5e réunion du GTMO 5+5 qui s’est déroulée dernièrement à Tunis, qu’un autre programme ferroviaire national ciblait la réhabilitation de 3 000 km, l’installation de 4 000 nouveaux kilomètres et que des appels d’offres ont été lancés pour 2 000 autres.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant