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L’Algérie compterait 3000 hémophiles

vendredi 28 avril 2006, par Samir

Il y aurait près de trois milles hémophiles en Algérie, selon le Dr Mansouri qui s’exprimait à l’occasion de la journée de formation continue sur l’hémophilie et sa prise en charge, organisée au Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou.

Les hémophines peuvent avoir besoin de transfusions sanguines régulières.

Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou a abrité, hier, la première journée de formation continue sur l’hémophilie et sa prise en charge en Algérie. L’initiative est à mettre à l’actif de l’association Espoir des hémophiles de la wilaya. Cinq communications traitant de cette maladie du sang et de ses complications ont été animées par des médecins locaux du centre de transfusion sanguine (CTS) et des services de l’hématologie et de pédiatrie.

Dans son allocution d’ouverture, le directeur du CHU, le Dr Mansouri, a indiqué que “l’objectif de cette rencontre est de faire prendre conscience au public et aux malades la réalité de cette maladie même si elle n’a touché pour le moment que 57 personnes à Tizi Ouzou et 80 à Béjaïa”. “Nous avons les moyens pour prendre en charge les malades afin qu’ils puissent vivre normalement”, a-t-il rassuré. Dans son exposé, Lamhène Latifa, fraîchement élue à la tête de l’Association nationale des hémophiles, a souligné que le dernier recensement effectué en 2002 fait ressortir 976 malades au niveau national.

Mais en se fiant aux normes de la Fédération mondiale des hémophiles, affirmant qu’un enfant sur 10 000 est atteint de cette maladie, l’intervenante a estimé qu’il devait y avoir entre 2 500 et 3 000 personnes touchées en Algérie, d’autant plus qu’il n’y a pas eu de nouvelles statistiques établies depuis 2002. Sur un autre plan, elle a déploré la prise en charge “catastrophique” de cette affection, l’absence de diagnostic et la pénurie de certains médicaments en Algérie.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté