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Cheb Mami en prison depuis 48 jours

vendredi 15 décembre 2006, par Ahlem

Le chanteur algérien Cheb Mami est incarcéré depuis le 28 octobre dernier à la prison de la Santé à Paris, pour "violence volontaire, séquestration et menace".

Cheb Mami

Fait que la presse des deux rives de la Méditerranée ne cesse de relater depuis que la star mondiale du raï a été arrêtée à l’aéroport d’Orly à Paris, alors qu’elle rentrait d’Alger. Une affaire sur laquelle revient l’hebdomadaire Le Point dans sa dernière livraison en évoquant le “rôle” de Kader, le bras droit de cheb Mami, dans cette “sordide histoire”, comme aime à la qualifier le magazine français qui rappelle que le manager de Mami, Michel Lévy, est lui aussi incarcéré car poursuivi pour complicité.

Michel Lévy qui, rapporte Le Point, serait à l’origine du déplacement en Algérie de la jeune femme en compagnie de sa petite fille de trois ans dont le père est le frère d’un chanteur de raï célèbre. “C’est le producteur de cheb Mami qui lui aurait acheté et remis en mains propres les billets pour qu’elle vienne faire un reportage sur un des groupes qu’il produit.” Une fois à Alger, à la fin août 2004, c’est un certain Hicham L. qui se serait occupé de la reporter-photographe, notent les rédacteurs de l’article qui indiquent que Hicham L. a été mis sous contrôle judiciaire, bien qu’il nie les faits qui lui sont reprochés.

Selon les témoignages de l’entourage de la photographe, rapportés par Le Point, Hicham L. “l’aurait conduite dans un bungalow où il l’aurait droguée avec une boisson. Prise d’un malaise, elle aurait alors été conduite de nuit non pas chez le médecin, mais dans la maison même de Mami. Là, au rez-de- chaussée, se tiennent deux femmes et Kader, le bras droit du prince du raï, chargé notamment de sa sécurité. Allongée de force, elle aurait été maintenue au sol et aurait subi durant plusieurs heures une tentative d’avortement”. Un fait dramatique que la reporterphoto a mis entre parenthèses dès le lendemain en réalisant le reportage pour lequel elle avait rejoint Alger. Fait que n’ont pas manqué de préciser aux journalistes de l’hebdomadaire français les proches de Mami, de son vrai nom Mohamed Khelifati, qui affirment qu’une fois rentrée à Paris, début septembre 2004, l’ex-compagne de Mami constate après une visite chez le gynécologue qu’elle est toujours enceinte.

“Une nouvelle que la reporter annonce au manager Michel Lévy tout en lui réclamant 30 000 euros.” Somme qu’elle destinait à l’avortement, selon les proche de Mami. “Pour prendre en charge le bébé”, rétorquent ceux de la reporter-photo. “Le manager de Mami aurait signé à la photographe un chèque de 5 000 euros ainsi qu’une reconnaissance de dette pour la somme restante, le tout assorti d’une clause qui engage les deux parties à ne pas ébruiter l’affaire.” Clause que n’aurait pas respectée le garde du corps de Mami. Kader, dit Kada, qui avait il y a quelque temps affirmé à un quotidien algérien que la photographe était une “récidiviste” parce que ayant manigancé le même scénario à cheb Hasni, aurait appelé la jeune femme pour “l’insulter et la menacer de s’en prendre à sa fille si elle persiste à réclamer son dû”. Suite à quoi elle aurait déposé plainte.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie