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Tunis accentue la répression des opposants au régime

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  • Tunis accentue la répression des opposants au régime

    La répression continue en Tunisie après les journalistes , les magistrats s'est au tour des défenseurs des Droits de l'homme d'etre dans le colimateur de Zine el-Abidine Ben Ali. Convocation, fermeture de locaux, pression , mutation(pour les magistrats) il y a tant de moyens pour harceler en toute légitimité.
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    Zine el-Abidine Ben Ali n'en est pas à un paradoxe près. A environ deux mois du sommet mondial sur la société de l'information organisé à Tunis sous l'égide des Nations unies, le président tunisien a lancé une offensive tous azimuts pour museler la société civile. Le 29 août, Ahmed Rahmouni, président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), a été convoqué par le procureur du tribunal de 1re instance de Tunis qui lui a intimé l'ordre de lui remettre les clés du local de l'association. La fermeture du siège de l'AMT est intervenue à la suite d'une longue série de harcèlements depuis l'élection de sa nouvelle direction, jugée trop indépendante.

    Le 1er août, une trentaine de membres de l'AMT, après avoir fait l'objet de mutations disciplinaires, se sont retrouvés dans de nouvelles juridictions, parfois à plus de 400 km de leur lieu de résidence. L'AMT, placée sous étroite surveillance, est à présent menacée de dissolution alors que les avocats connaissent depuis quelques mois le même sort. Des procédures judiciaires ont été lancées contre plusieurs d'entre eux connus pour leurs activités associatives.

    Le Syndicat des journalistes tunisiens (SJT) est lui aussi dans le collimateur du régime. Son premier congrès, prévu cette semaine, a été annulé à la suite de tracasseries administratives qui l'ont empêché de trouver un local. Créé en mai 2004, le SJT, qui n'est pas reconnu par le pouvoir, regroupe plus de 180 journalistes s'efforçant d'échapper à la tutelle d'un régime qui a transformé l'ensemble des médias nationaux en officine de propagande. Son président, Lotfi Hajji, correspondant non accrédité par le pouvoir de la chaîne de télévision al-Jezira, a déjà été cata logué comme opposant. La grogne toucherait même la presse inféodée jusqu'ici au RCD, le parti au pouvoir. Certains journalistes ont été contraints de démissionner.

    Outre les magistrats et les journalistes, le président s'en prend enfin à la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). La justice a suspendu la tenue de son congrès qui devait s'ouvrir aujourd'hui. «Une décision politique dans un habillage judiciaire», selon le président de la LTDH, Mokhtar Trifi, qui n'en est pas à ses premières escarmouches avec le pouvoir tunisien.

    Fin août, déjà, un impressionnant dispositif policier avait tenté d'empêcher une réunion à laquelle avaient participé plusieurs leaders de partis d'opposition. L'un des dirigeants de la Ligue avait été roué de coups par une bande de jeunes gens sans que la police intervienne.

    La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), le Syndicat français de la magistrature et diverses autres associations ont dénoncé cette vague de répression.

    Selon la FIDH, «à l'évidence, les autorités tunisiennes veulent faire taire toutes les voix critiques, notamment celles des ONG actives dans le domaine de la défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression».

    A Strasbourg, le président du Parlement européen, Josep Borrell, a également exprimé «sa plus vive inquiétude». Les Verts, enfin, ont demandé hier au gouvernement français de «faire pression immédiatement» sur le président Ben Ali «pour arrêter la répression en cours».

    Source: Le figaro

  • #2
    le Maroc de droit contre Ben Ali !

    Suite a la regrettable décision des autorités tunisiennes d'interdire la tenue de l'assemblée genral de la ligue tunisienne des droits de l'homme, l'OMDH ( organisation marocaine des droits de l'homme) AMDH ( association marocaine des droits de l'homme et la ligue ^marocaine des même droits ont organisés une manifestation devant l'ambassade de Tunis à Rabat, et l'on parle de la prochaine grande manifestation de protestation des avocats contre le régime de Tunis, qui a interdit aux avocats marocains de défendre des détenus politiques tunisiens.

    Il est vrai que le régime de Ben Ali, serre trop les reines des pouvoirs pour tout verouiller devant toute nouvelle élite, mais il est aussi vrai que les militants marocains ne portent pas ce pouvoir au coeur, il " ressemble au notre des années du plomb" dit-on ici et là.

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