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«Un nouveau port sera construit à Annaba dans le cadre du programme 2009/2014. Le plan d’orientation a été présenté et approuvé le 16/10/2007 et l’inscription se fera bientôt. Ce sera un port moderne répondant aux normes et aux besoins exprimés.» C’est ce qu’a déclaré hier M. Smaïl Mimoun, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques en visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Annaba lors de l’inauguration des journées d’étude ayant pour thème «Une pêche responsable pour un avenir meilleur». Il saisira cette occasion pour annoncer que depuis la création de son département le secteur a évolué positivement et a connu d’importantes réalisations, ce qui lui a insufflé une nouvelle dynamique.
On apprend que 7 nouveaux ports ont été réalisés, qu’une vingtaine de plages d’échouage pour petits métiers ont été aménagées et que d’autres réalisations sont en cours. 14 000 marins ont été formés et 7 500 pêcheurs ont bénéficié de stages de recyclage en matière de techniques de pêche pour acquérir de nouvelles connaissances qui leur permettront de mieux maîtriser la profession. Cela redonnera à ce secteur la place qui lui revient, un secteur stratégique pouvant assurer en grande partie la sécurité alimentaire du pays et contribuer à la réduction de la facture consacrée à l’alimentation.
S’agissant de la pêche, le ministre dira que la biomasse est estimée à 600 000 tonnes et que l’Algérie a décidé de n’en exploiter que le tiers. «Actuellement, notre production est de 180 000 tonnes ; nous n’avons pas atteint les 220 000 tonnes qui nous placeraient au niveau du tiers décidé. La problématique qui se pose est comment développer le secteur par une production optimale tout en préservant la ressource ?»
Pour cela, l’Algérie a adhéré au code de conduite pour une pêche responsable promulgué par l’ONU et la FAO dans le cadre d’une politique de développement durable. La création d’une police des pêches s’est imposée de fait pour sanctionner toute activité illicite, non déclarée, non réglementaire ou utilisant des moyens prohibés.
S’adressant aux professionnels de la pêche, dont les représentants sont présents dans la salle, il les exhortera à dénoncer toute pêche illégale. «Si pêcher est un droit, préserver la ressource doit être considéré comme un devoir sacré», lancera-t-il. La visite du ministre s’est poursuivie par l’inauguration du nouveau siège de la direction de la pêche de la wilaya situé en plein centre de la ville, l’inspection d’une unité d’exportation des produits de la mer et du chantier naval algéro-espagnol spécialisé situé dans le MIN (zone industrielle d’El Bouni). L’inauguration du 3ème bassin du port de pêche de Annaba, qui a beaucoup intéressé le ministre, a été le dernier point de sa visite.
Pour rappel, le secteur de la pêche à Annaba compte une flottille composée de 41 chalutiers, de 126 sardiniers et de 305 petits métiers ; la production a atteint, en 2004, 9 046 tonnes de poisson, bleu et blanc, de crustacés et de mollusques pour baisser en 2007 avec 8 675 tonnes.
Par La Tribune
On apprend que 7 nouveaux ports ont été réalisés, qu’une vingtaine de plages d’échouage pour petits métiers ont été aménagées et que d’autres réalisations sont en cours. 14 000 marins ont été formés et 7 500 pêcheurs ont bénéficié de stages de recyclage en matière de techniques de pêche pour acquérir de nouvelles connaissances qui leur permettront de mieux maîtriser la profession. Cela redonnera à ce secteur la place qui lui revient, un secteur stratégique pouvant assurer en grande partie la sécurité alimentaire du pays et contribuer à la réduction de la facture consacrée à l’alimentation.
S’agissant de la pêche, le ministre dira que la biomasse est estimée à 600 000 tonnes et que l’Algérie a décidé de n’en exploiter que le tiers. «Actuellement, notre production est de 180 000 tonnes ; nous n’avons pas atteint les 220 000 tonnes qui nous placeraient au niveau du tiers décidé. La problématique qui se pose est comment développer le secteur par une production optimale tout en préservant la ressource ?»
Pour cela, l’Algérie a adhéré au code de conduite pour une pêche responsable promulgué par l’ONU et la FAO dans le cadre d’une politique de développement durable. La création d’une police des pêches s’est imposée de fait pour sanctionner toute activité illicite, non déclarée, non réglementaire ou utilisant des moyens prohibés.
S’adressant aux professionnels de la pêche, dont les représentants sont présents dans la salle, il les exhortera à dénoncer toute pêche illégale. «Si pêcher est un droit, préserver la ressource doit être considéré comme un devoir sacré», lancera-t-il. La visite du ministre s’est poursuivie par l’inauguration du nouveau siège de la direction de la pêche de la wilaya situé en plein centre de la ville, l’inspection d’une unité d’exportation des produits de la mer et du chantier naval algéro-espagnol spécialisé situé dans le MIN (zone industrielle d’El Bouni). L’inauguration du 3ème bassin du port de pêche de Annaba, qui a beaucoup intéressé le ministre, a été le dernier point de sa visite.
Pour rappel, le secteur de la pêche à Annaba compte une flottille composée de 41 chalutiers, de 126 sardiniers et de 305 petits métiers ; la production a atteint, en 2004, 9 046 tonnes de poisson, bleu et blanc, de crustacés et de mollusques pour baisser en 2007 avec 8 675 tonnes.
Par La Tribune
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