Tweet
Un colloque sur la chanson kabyle se tiendra dimanche et lundi prochains à la maison de la culture de la wilaya de Béjaïa pour apporter des réflexions entre chercheurs et artistes autour de l’analyse des productions musicales amazighes depuis les temps les plus reculés, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.
Placé sous le thème «Regards croisés sur la chanson kabyle», ce colloque qui verra la participation d’une panoplie de spécialistes en culture amazighe, ainsi que des artistes, est organisé en vertu de la convention de partenariat et d’échange entre le festival culturel local de la chanson et de la musique kabyles de Béjaïa et le Festival culturel national annuel du film amazigh.
La rencontre s’inscrit, également, dans le cadre du prolongement des activités de la 1re édition du Festival de la chanson et de la musique kabyles qui aura lieu du 1er au 5 novembre sous le parrainage artistique des artistes Kamal Hamadi et Ben Mohamed. La coordination scientifique du colloque sera assurée par Mme Farida Aït Ferroukh, anthropologue.
Dans la présentation de cet évènement culturel et scientifique à la fois, Mme Ferroukh a expliqué à l’APS que le colloque «entend amorcer une réflexion sur ce vaste sujet qu’est la chanson kabyle».
Il contribue, principalement, à «défricher un champ d’étude qui s’étend sur plusieurs siècles de création-recréation pour le chant traditionnel et sur plusieurs décennies pour la chanson professionnelle, faire le point des travaux réalisés ou en cours sur le sujet et, éventuellement, introduire de nouveaux axes de recherche», a-t-elle précisé.
Indiquant que des études en la matière ont été faites de part et d’autre de la Méditerranée sans s’être forcément croisées, Mme Ferroukh a estimé que la prise de contact entre les spécialistes et chercheurs «sera possible et effective» lors des travaux du colloque.
Concernant le festival culturel local de la musique et de la chanson kabyle, la coordinatrice scientifique du colloque affirme qu’il représente une opportunité pour «établir un pont entre les chercheurs et le public, faire lien entre le festif et la réflexion, faire croiser les amateurs avec les professionnels, les novices avec les maîtres et les figures emblématiques avec leurs fans».
Les thèmes envisagés dans le programme du colloque porteront, entre autres, sur «les chants berbères de Kabylie dans la vie et l’œuvre de Taos Amrouche», «chants de femmes : tradition culturelle et innovation», «l’apport du chant traditionnel à la chanson kabyle, au plan des textes et de la musique» et «les signalisations mystiques dans la poésie de Slimane Azem».
Par la nouvelle République
Placé sous le thème «Regards croisés sur la chanson kabyle», ce colloque qui verra la participation d’une panoplie de spécialistes en culture amazighe, ainsi que des artistes, est organisé en vertu de la convention de partenariat et d’échange entre le festival culturel local de la chanson et de la musique kabyles de Béjaïa et le Festival culturel national annuel du film amazigh.
La rencontre s’inscrit, également, dans le cadre du prolongement des activités de la 1re édition du Festival de la chanson et de la musique kabyles qui aura lieu du 1er au 5 novembre sous le parrainage artistique des artistes Kamal Hamadi et Ben Mohamed. La coordination scientifique du colloque sera assurée par Mme Farida Aït Ferroukh, anthropologue.
Dans la présentation de cet évènement culturel et scientifique à la fois, Mme Ferroukh a expliqué à l’APS que le colloque «entend amorcer une réflexion sur ce vaste sujet qu’est la chanson kabyle».
Il contribue, principalement, à «défricher un champ d’étude qui s’étend sur plusieurs siècles de création-recréation pour le chant traditionnel et sur plusieurs décennies pour la chanson professionnelle, faire le point des travaux réalisés ou en cours sur le sujet et, éventuellement, introduire de nouveaux axes de recherche», a-t-elle précisé.
Indiquant que des études en la matière ont été faites de part et d’autre de la Méditerranée sans s’être forcément croisées, Mme Ferroukh a estimé que la prise de contact entre les spécialistes et chercheurs «sera possible et effective» lors des travaux du colloque.
Concernant le festival culturel local de la musique et de la chanson kabyle, la coordinatrice scientifique du colloque affirme qu’il représente une opportunité pour «établir un pont entre les chercheurs et le public, faire lien entre le festif et la réflexion, faire croiser les amateurs avec les professionnels, les novices avec les maîtres et les figures emblématiques avec leurs fans».
Les thèmes envisagés dans le programme du colloque porteront, entre autres, sur «les chants berbères de Kabylie dans la vie et l’œuvre de Taos Amrouche», «chants de femmes : tradition culturelle et innovation», «l’apport du chant traditionnel à la chanson kabyle, au plan des textes et de la musique» et «les signalisations mystiques dans la poésie de Slimane Azem».
Par la nouvelle République