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La rue du temps perdu

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  • La rue du temps perdu

    C'est pas un poéme, désolé, mais une nouvelle noire, kafkaiene.


    La rue du temps perdu




    Il arrivait pas à ouvrir la portiére de la voiture. Pourtant c'est lui qui l'avait ouvert quelques instants plus tot, l'aidant à monter et renfermant la portiére dérriere avec délicatesse. Il était reparti vers la maison ramener les baggages, mais à son retour: il ne trouvait plus les clés de la voiture.

    Elle lui souria, mi-étonnée, mi-amusée.
    Il lui répliqua de son tout noveau regard dont il était fier. Celui, rassurant, du jeune époux qui se veut confiant. Ca faisait deux jours qu'ils s'étaient marié, et ils s'apprétaient à partir en voyage de noces.

    Il retourna vers la maison chercher les clés à nouveau. Quand il fut revenu pour lui dire qu'il ne les trouvait pas, il avait déjà un enfant. Sa femme était si heureuse de le voir. Mais son regard montra son agacement quand il lui dit qu'il n'avait pas trouvé les clés. Elle se rattrapa toutefois et lui rapprocha le bébé de la vitre pour qu'il le voit. Ensuite elle se mit à donner à téter à l'enfant. Elle lui fit des signes pour lui dire d'essayer de rentrer dans la voiture pour qu'il dine ensemble au moins. Lui s'impatientait: il retourna à pas rapides vers la maison pour chercher les clés.

    Pas facile de chercher dans l'obscurité de la nuit. Au bout d'un moment il se fatigua et repartit vers la voiture. Il trouva la mére et le bébé se tenant l'un l'autre,
    endormit. Il s'assit sur le troitoirre devant la portiére, les regardant tendrement de temps en temps. Il se dit qu'il attendra le matin avant de recommencer à chercher les clés.

    Le lendemain matin, malgré la lumiére: il trouvait pas les clés. Il s'arrétta un moment et regarda sa famille par la fenétre, l'air supris. Sa fille jouait sur la banquette arriére. Sa femme était occupée à l'avant. Au début il arrivait pas à bien voir ce qu'elle faisait. Alors il rapprocha son visage de la fenétre. Puis il a vu. Ils venaient d'avoir leur deuxiéme bébé. La mére lui donnait le sein, tout en brossant les cheveux de son ainée. Sa femme lui sourit quand elle le reconnut.

    Le troisiéme jour arriva la troisiéme fille.

    Le quatriéme jour elles ne remarquérent pas sa présence. Les deux grandes se murmuraient des choses à l'oreille tout en regardant discrétement les deux voitures garées en face. Les deux furent surprisent quand la plus jeune se mit à crier de joie aprés qu'elle eut reconnu son pére. Elles rougirent. Puis se remirent à se murmurer à l'oreille aprés s'etre souvenu de qui il était.

    Le cinquiéme jour, il n'en pouvait plus. Il s'assit sur le troitoirre, la tete entre les mains. Quand il leva la tete, il remarqua un dépanneur qui passait. Il lui couru dérriére et le ramena pour ouvrir la portiére. A l'intérieur sa femme était assise, toute seule, avec un regard perdu en direction des trois voitures garées devant eux. A l'intérieur de chacune se trouvait une de ses trois filles avec un jeune homme de son age, qui saluait tous trés cordialement. Ces derniers ensuite sortirent, fermérent la portiére dérriere eux et s'en allérent chercher les baggages pour partir en voyage... de noce.

    Il fut pris de panique pour ses filles. Soudain il vit la plus jeune pleurer. Il lui fit des grand signes lui demandant pourquoi elle pleurait? Elle pointa du doigt la voiture,et le sigé à coté de lui. Sa femme n'était plus là. Il restait son sac posé sur le siége. Il se jetta alors sur son sac, l'ouvrit et se mit à fouiner dedans furieusement. Il cherchait le nom de ses filles.

    Fin

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1
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