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Le P-DG d’air algérie accuse air france

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  • Le P-DG d’air algérie accuse air france

    Le P-DG d’air algérie accuse air france
    16 millions de dollars pour un avion immobilisé

    Par : Salim Koudil
    Lu : (7968 fois)

    Sur les difficultés rencontrées du côté français, Bouabdallah s’est montré déçu. “Air France n’a pas été correcte avec nous”, nous a-t-il déclaré en évoquant un problème de cash sans donner plus de précisions.

    Plus de 16 millions de dollars, c’est ce qu’a coûté à Air Algérie l’immobilisation de l’un de ses Airbus sur le tarmac de l’aéroport Charles-de-Gaulle Paris, du 12 au 22 octobre derniers. Une immobilisation qui a suscité moult interrogations et spéculations eu égard à sa durée (10 jours) et aussi au branle-bas de combat que cela a provoqué au niveau de la direction de la compagnie nationale. Le P-DG Abdelwahid Bouabdallah a suivi le dossier depuis le début et a dû intervenir avec “force” pour régler les blocages d’Air France. Selon des sources sûres, les frais d’immobilisation de l’avion ont déjà coûté à la compagnie pas moins de 10 milliards de centimes.

    Chronologie d’une panne pas “ordinaire”
    Il s’agit ainsi du vol AH1002 Alger-Paris du 12 octobre dernier. Quelques heures avant, l’Airbus avait fait 6 heures de vol entre Djeddah (Arabie Saoudite) et la capitale algérienne. Aucun problème technique n’avait été signalé jusque-là pour cet avion dont le moteur avait déjà au compteur 89 000 heures de vol. Avec à bord près de 180 passagers, l’A330/200 a redécollé vers Paris, et c’est en phase d’atterrissage que l’équipage a senti de petites vibrations. Plus de peur que de mal. Toutefois, il a décidé de ne prendre aucun risque et de vérifier d’où venait le problème. Trois mécaniciens ont été envoyés d’Alger. Le problème étant vraisemblablement trop “sérieux”, une autre équipe “commando” a été dépêchée sur Paris. Cette fois-ci, ce n’est pas moins de huit mécaniciens chevronnés à qui la direction de la compagnie a confié cette mission. Cependant, et le P-DG d’Air Algérie nous l’a confirmé, les Français n’ont pas été très coopératifs ; en plus des problèmes de visa, les membres du “commando” ont eu beaucoup de mal à trouver une place dans le hangar de l’aéroport pour démonter le moteur. Au final, il s’est avéré qu’il était impossible pour l’Airbus de redécoller avec ce moteur et il a été demandé d’urgence à Alger d’en envoyer un neuf. Ce qui était a priori facile puisque dans les hangars d’Air Algérie, deux moteurs étaient disponibles. Restait le transport vers Paris. Avec ses 2,80 m de diamètre, il a fallu à Bouabdallah carrément prendre attache avec l’ANP. Cette dernière a mis à sa disposition un Iliouchine pour transporter le moteur vers la France. L’avion militaire étant très “bruyant”, il lui était impossible d’atterrir à Charles-de-Gaulle, et c’est donc à Châteauroux (150 kilomètres de Paris) qu’il a dû déposer le moteur. Les tracasseries ne se sont pas arrêtées là puisqu’il fallait régler encore une fois le problème de transport du moteur pour ainsi le monter sur l’Airbus. C’est mercredi passé, aux environs de 21h et après une “absence” de dix jours, que le A330/220 a atterri sur le tarmac de Houari-Boumediene.

    Bouabdallah : “Air France n’a pas été correcte avec nous”
    Joint par téléphone, le P-DG d’Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah, s’est montré dès le début “ouvert à tous les sujets”, comme il nous l’a dit. Concernant la panne de l’avion, il nous a confirmé l’information : “Nous n’avons rien à cacher. Effectivement, il y a eu un avion de la compagnie immobilisé à Paris pendant plusieurs jours, et au final on a pu régler ce problème.” Maîtrisant visiblement presque les moindres détails de la panne de ce fameux Airbus, le premier responsable de la compagnie algérienne nous a relaté avec plus au moins de détails les péripéties de l’avion avant son retour sur Alger : “Depuis le premier jour, j’ai suivi ce cas. J’ai fait mon possible pour régler tout. Je voulais éviter tout problème. On a mis le paquet et on a pris tout le temps nécessaire pour que tout se passe bien.” Sur les difficultés rencontrées du côté français, Bouabdallah s’est montré déçu. “Air France n’a pas été correcte avec nous”, nous a-t-il déclaré en évoquant un problème de cash sans donner plus de précisions. À propos du coût de l’opération, et en lui évoquant les 10 milliards de centimes, le P-DG dira : “Vous parlez en dinars ?” En lui répondant par l’affirmative, il rétorqua : “Je peux vous dire que ça doit être beaucoup plus que ça. Déjà, il faut savoir qu’un moteur neuf en moyenne coûte 16 millions de dollars.”

    Merrouche : “S’il le faut, on demandera des indemnisations au fabricant du moteur”
    Pour le moteur qui est tombé en panne, le directeur technique d’Air Algérie, Nourredine Merrouche (qui nous a affirmé qu’il a perdu 6 kilos à cause de cette affaire), nous a donné plus de détails : “Le moteur va être renvoyé en Écosse chez General Electric, le fabricant de ce modèle.” Il donnera son hypothèse concernant le problème survenu : “Ce n’est pas encore déterminé avec précision, mais ça devait être une des ailettes du moteur qui aurait lâché.” Avant de se montrer menaçant à l’encontre du fabricant : “On veut savoir avec précision quel a été le problème. D’ailleurs, nos experts seront sur place lors de la vérification du moteur. S’il s’avère que General Electric est responsable de cette panne, alors on aura tous les droits de demander une indemnisation.” Il précisera que tout va s’éclaircir dans deux ou trois semaines. Concernant le A330/220, le directeur technique déclare qu’“il est fin prêt et qu’il peut d’ores et déjà être utilisé par la compagnie pour ses vols”.

    Salim Koudil
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

  • #2
    c est tjrs la faute au autre .............. Voila la raison de notre Takhalof ds tt les domaines.

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    • #3
      Je crois que dans cette histoire, c'était au fabricant d'envoyer un moteur neuf directement à Roissy ou à la rigueur un d'occasion juste pour permettre à l'Airbus de regagner sa base logistique à Alger, ensuite on lui aurait renvoyer son moteur de dépannage tranquillement avec nos remerciement. Je m'étonne qu'a Roissy, il n'y avait pas un moteur de dépannage sous la main pour des Airbus.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        @Tous//

        Exactement d'accord avec RACDAVID

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