Pujiono Cahyo Widiyanto, 43 ans, est un homme d’affaires opulent et un leader religieux bien connu de Semarang dans le centre de Java en Indonésie. Mais vous vous en doutez bien, ce n’est pas pour cela qu’il fait la une. Non, non. Si Widiyanto est en bonne place dans vos journaux, c’est tout simplement parce qu’il veut se remarier après avoir épousé en première noce une fillette de douze ans !!! Widiyanto veut se marier et cette fois les deux filles ont 7 et 9 ans. D’où l’arrivée de la police chez lui, raconte le Jakarta Post. Riche ou pas, religieux ou non, l’homme est bien sous le coup de la loi de 2002 qui interdit les mariages forcés et le mariage tout court d’ailleurs dès l’instant ou la personne est âgé de moins de seize ans.
C’est le cas ici, mais notre religieux se défend : « Je pensais que les filles avait atteint leur puberté » a-t-il expliqué aux enquêteurs. Le conseil des Oulémas a rappelé samedi que nul n’était autorisé à épouser des mineurs. Le correspondant de The Australian à Djakarta rapporte aussi les propos du président de la Commission nationale de protection de l’enfance en Indonésie : « Je suis très soucieux, très déçu et en colère, explique ce responsable. Ce genre de cas apparaît malheureusement trop souvent dans les villages où les filles sont mariées très jeunes parce que leurs familles sont confrontées à de sérieuses difficultés économiques. »
source : RFI
C’est le cas ici, mais notre religieux se défend : « Je pensais que les filles avait atteint leur puberté » a-t-il expliqué aux enquêteurs. Le conseil des Oulémas a rappelé samedi que nul n’était autorisé à épouser des mineurs. Le correspondant de The Australian à Djakarta rapporte aussi les propos du président de la Commission nationale de protection de l’enfance en Indonésie : « Je suis très soucieux, très déçu et en colère, explique ce responsable. Ce genre de cas apparaît malheureusement trop souvent dans les villages où les filles sont mariées très jeunes parce que leurs familles sont confrontées à de sérieuses difficultés économiques. »
source : RFI
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