Parce qu'ils révèlent son véritable visage d'affairiste commerçant du sang et des larmes des Algériens durant la décennie sanglante, Mohamed Benchicou n'a jamais souhaité qu'on publie les documents que nous mettons en ligne aujourd'hui. Il s'agit des copies des statuts des sociétés créées à Paris par l'ex-directeur du quotidien Le Matin.
Arrivé en France avec un visa touristique et sans revenu ni activité génératrice de revenus, Benchicou a investi dans deux entreprises, l'une située dans le quartier chic des Champs Elysées et l'autre dans la banlieue bourgeoise d'Issy-Les-Moulineaux. Il ne tardera pas à s'acheter une maison dans la banlieue chic de Boulogne, loin des "bougnoules" de Barbès et de la Seine-Saint-Denis.
Pour réaliser ces coûteux investissements, Benchicou avait détourné les recettes de la diffusion du quotidien du Matin en France, selon ses deux anciens associés, Fodhil Mezali et Abdelwahab Djakoune. En plus des recettes détournées, il avait transféré frauduleusement des devises achetées sur le marché parallèle. Ce qui rend sa condamnation, à deux années de prison ferme, tout à fait justifiée. Une condamnation qui n'a rien de politique comme a, toujours, voulu l'interpréter Benchicou.
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