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Au maroc la séxualité halal a le vent en poupe

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  • Au maroc la séxualité halal a le vent en poupe

    il s'en passe des choses dans les chambres a coucher marocaines ,un ami me disait une fois que moins on montrait a l'exterieur plus il s'en passait a l'intérieur,la passion ce n'est pas une question de moins de tissu ou pas.

    Dans l'intimité des foyers, certains musulmans pratiquants s'adonnent au Kama-sutra en s'appuyant sur les préceptes du Coran. Et lorsqu'on soulève le voile, dentelles et porte-jarretelles sont plus souvent qu'on ne le croit au rendez-vous, explique Le Journal hebdomadaire de Casablanca.

    Un string à la main, Malika (*) slalome entre les rayons. Elle jette un regard sur une guêpière, s'attarde sur une nuisette transparente et finalement se décide pour un soutien-gorge ultrapigeonnant. Autour d'elle, les autres clientes la fixent, l'air aussi surpris qu'amusé. C'est que la jeune femme de 28 ans détonne un peu au milieu des filles "ultrafashion" en jean moulant : hijab noir strictement serré autour du cou, austère djellaba et corps caché jusqu'au moindre centimètre carré de peau, on l'imaginerait davantage en train de lire pieusement le Coran à la maison que courir les magasins de lingerie fine. "Cela peut surprendre, mais une grande partie de mes clientes sont des femmes voilées, à l'apparence très pieuse. Elles veulent des strings, des nuisettes transparentes, des dessous bien plus sexy que nos clientes lambda", s'amuse Meriem Zraidi, responsable du magasin La Senza à Casablanca.

    Délurés, les barbus et leurs épouses ? Pas toujours, mais dentelle et érotisme sont, plus souvent qu'on ne le croit, au rendez-vous quand on soulève le voile. Le regard pétillant sous le sombre hijab, Malika raconte comment ses journées sages se transforment en nuits torrides, une fois le palier de la porte franchi : "Je suis très religieuse et je suis les textes sacrés à la lettre. Dans la rue, aucun homme n'a le droit de me toucher ou de voir ma peau. Mais chez moi, je m'autorise presque tous les plaisirs."

    Avec ses strings coquins et ses porte-jarretelles, cette mère de deux enfants n'hésite pas à s'essayer à toutes les positions du Kama-sutra quand il s'agit d'atteindre le septième ciel avec son homme. Et qu'on n'aille pas lui dire que ces plaisirs sont en contradiction avec sa vie de musulmane convaincue. Le sexe, tel qu'elle le pratique, est certifié halal selon elle. "C'est dans le Coran que je trouve cette liberté sexuelle", explique-t-elle. Même liberté au nom du Coran pour Karima (*), pratiquante convaincue de 38 ans installée à Londres : "Notre religion encourage la sexualité et je n'hésite pas à pimenter ma vie sexuelle avec mon mari. Je n'y vois aucune contradiction avec mes convictions religieuses. J'ai même des amies qui sont voilées à la saoudienne et qui n'hésitent pas à utiliser des gadgets sexuels dans leur intimité."

    C'est que là où les judéo-chrétiens ne conçoivent la sexualité que dans un strict but de procréation, le Coran et l'enseignement du prophète semblent beaucoup plus ouverts à une sexualité de plaisir. "L'islam encourage la sexualité dans le couple marié et le plaisir autant masculin que féminin. Le sexe est tenu pour spirituel", explique Amira Nassi, qui vient de publier Le Manuel des corps mariés pour rappeler que "l'on peut utiliser la religion pour accéder à une sexualité libérée". Cette conseillère conjugale et sexologue franco-marocaine répond aux intégristes qui voudraient bannir les plaisirs sexuels au nom de l'islam qu'ils sont complètement à côté de la plaque.

    Mais si le Coran peut rimer avec plaisir ici et maintenant, quelques règles sont quand même à respecter pour éviter les foudres divines. Les deux premières, très clairement énoncées, sont acceptées par la majorité des musulmans : sodomie ainsi que rapports sexuels durant les menstruations interdits.
    Si une partie des islamistes les plus pratiquants s'autorisent une vraie sexualité au nom de l'islam, d'autres travestissent les textes pour en faire un carcan où le plaisir est banni et où la femme n'est pas mieux considérée qu'une vulgaire poupée en latex. "Je reçois beaucoup de femmes qui sont obligées de se donner à un mari sans égard, car on leur a dit que le Coran leur interdisait de se refuser à lui. Elles sont utilisées comme objet sexuel. Elles se sentent salies, mais l'acceptent au nom de Dieu. Il s'agit pourtant de véritables viols conjugaux", dénonce le psychiatre et sexologue casablancais Mohamed Tyal. Alors que dans le Coran les témoignages abondent sur la nécessité d'une sexualité épanouissante pour les deux. "Le Prophète, qui était apparemment un bon amant, a lourdement insisté sur l'importance des préliminaires et du plaisir de la femme", rappelle Mohamed Tyal.

    (*) Les prénoms ont été changés à la demande des personnes qui ont accepté de témoigner.



    courrierinternational.com

  • #2
    où est le mal ?

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    • #3
      où est le mal ?

      nulle part...,c'est justement ce que dit l'article,c'est juste un nouvel éclairage sur le sujet pour lever des préjugés qui associerait religion et tristesse,cela intéresse beaucoup de lecteurs en occident et en orient aussi car finalement barbe ou pas barbe,voile ou sans voile on est tous des humains avec les mêmes réflexes de base

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