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Otages chinois tués au Soudan

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  • Otages chinois tués au Soudan

    es rebelles du Darfour accusés par Khartoum d'avoir enlevé et tué des Chinois travaillant dans le secteur du pétrole ont nié toute implication, tandis que le Soudan s'est engagé à renforcer la sécurité autour des champs pétroliers.

    Les dépouilles des cinq otages tués lundi, ainsi que leurs deux compatriotes blessés, devaient être évacués par avion dans la journée vers Khartoum avant d'être rapatriés en Chine, a indiqué un haut responsable soudanais.

    Les autorités soudanaises ont affirmé suivre de près les efforts en vue de libérer les deux otages toujours aux mains des ravisseurs, par le biais de médiateurs issus de tribus locales.

    Les trois ingénieurs et six ouvriers de la compagnie publique China National Petroleum Corporation avaient été enlevés le 18 octobre près de la région pétrolifère controversée d'Abyei, au Kordofan-sud (centre), une région voisine de celle du Darfour (ouest), en guerre civile depuis 2003.

    Les circonstances de la mort des otages restent floues. Les autorités soudanaises ont nié que des accrochages aient opposé les forces de sécurité aux ravisseurs.

    Des sources diplomatiques ont affirmé que ces derniers étaient des membres de la tribu des Messiria, mais le Soudan a accusé les rebelles darfouris du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM).

    "Le JEM en est-il l'auteur? La réponse est non. Nous ne procédons pas à des enlèvements. Nous ne prenons pas d'otages. Le JEM n'a rien à voir avec cela", a affirmé par téléphone de Londres Taher el-Faki, un haut responsable du mouvement.

    "Nous avons des forces dans la région, nous avons le soutien des gens là-bas. Certains parmi les Messiria nous sont affiliés. Certains d'entre eux peuvent entreprendre des actions, mais pas au nom du JEM", a-t-il ajouté.

    Des responsables chinois et soudanais se sont rendus dans le Kordofan, où les otages ont été tués d'après Khartoum, pour récupérer les dépouilles et revenir vers la capitale dans les prochaines heures.

    "Les corps sont en ce moment déplacés du lieu où l'incident a eu lieu vers Khartoum, puis de Khartoum probablement en Chine", a déclaré à l'AFP Ali Youssouf, un haut responsable des Affaires étrangères soudanaises.

    La Chine a fermement condamné cet acte qualifié de "terroriste" et "cruel", tout en affirmant la poursuite de sa coopération avec le Soudan dont elle est l'alliée le plus puissant.

    "Nous exprimons notre forte indignation et condamnation pour cet acte terroriste cruel de la part des ravisseurs qui ont tué des employés désarmés", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jiang Yu.

    "Nous continuerons à mettre en œuvre une politique amicale envers le Soudan. Dans le même temps, nous espérons que le Soudan fournira de bonnes conditions pour les relations entre les deux pays", a-t-elle poursuivi.

    Khartoum a promis de renforcer la sécurité pour protéger les employés étrangers du secteur pétrolier, crucial pour le développement du pays.

    "Des actes aussi hideux que celui-ci vont contre les valeurs du peuple soudanais. Les autorités soudanaises n'épargneront pas leurs efforts pour protéger les travailleurs dans les champs pétroliers et tous les investissements au Soudan", a dit le porte-parole des Affaires étrangères, Ali al-Sadek.

    Des rebelles du Darfour ont déjà enlevé des employés du secteur pétrolier, visant souvent des compagnies chinoises en raison des relations étroites entre Pékin et Khartoum. Les otages avaient tous été finalement relâchés sains et saufs.

    Le gouvernement de Khartoum considère le JEM comme une organisation "terroriste". Le mouvement a lancé une attaque, qui a été déjouée, contre Khartoum en mai dernier.
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