Moscou et Pékin ont signé mardi un accord sur la construction d'une branche de l'oléoduc russe Sibérie-Pacifique vers la Chine, grande consommatrice d'énergie, qui aura ainsi directement accès aux immenses ressources de son grand voisin.
L'accord qui porte sur les "principes de la construction et de l'exploitation de l'oléoduc" de Skovorodino (région de l'Amour, Extrême-Orient russe) vers la frontière chinoise, a été signé par les compagnies publiques russe Transneft et chinoise CNPC.
La signature de l'accord, attendue depuis longtemps, s'est faite en présence des Premiers ministres russe Vladimir Poutine et chinois Wen Jiabao, en visite officielle à Moscou.
Ce tronçon de 67 kilomètres permettra la livraison de brut sibérien, avec un débit initial de 15 millions de tonnes par an, au terminal pétrolier de Daqing dans le nord de la Chine.
Il constituera une branche de l'oléoduc géant, actuellement en construction, qui doit relier Taïchet (région d'Irkoutsk en Sibérie orientale) à la baie de Kozmino (mer du Japon, dans l'Extrême-Orient russe) et desservira notamment le Japon.
Sa construction va relancer la coopération énergétique entre la Russie et la Chine après des années d'hésitation de Moscou, suite à la guerre froide entre les deux géants.
"Nous devons approfondir notre coopération dans l'énergie (...) qui contribuera au développement économique et à la stabilité des marchés mondiaux", a déclaré M. Wen, en ouvrant aux côtés de M. Poutine une conférence économique russo-chinoise à Moscou.
Moscou et Pékin ont aussi signé une déclaration d'intention pour la construction de deux réacteurs supplémentaires par les Russes sur le site de la centrale nucléaire de Tianwan, dans l'est de la Chine.
Le premier réacteur de la centrale a été officiellement mis en service le 2 juin 2007 et le deuxième le 12 septembre 2007 en vertu d'un accord conclu en 1997 pour un montant de 3,3 milliards de dollars. La seconde phase du projet concerne l'ajout de deux réacteurs de 1.000 mégawatts.
Grande consommatrice d'hydrocarbures russes, la Chine reçoit actuellement le pétrole russe par chemin de fer, soit près de 10 millions de tonnes par an. Mais Pékin insistait depuis des années pour obtenir la construction d'un oléoduc.
Selon la presse russe, Moscou et Pékin négocient l'octroi par la Chine de quelque 25 milliards de dollars de crédits à Transneft, qui gère le réseau d'oléoducs russes, et Rosneft, compagnie pétrolière publique russe, en échange d'importations de pétrole vers la Chine.
Aucune annonce n'a été faite mardi sur ce point. Selon le vice-Premier ministre russe Igor Setchine, cité par l'agence Interfax, "le montant des crédits sera défini en fonction du coût des projets que les compagnies vont réaliser". "Ce montant est considérable", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
"Rosneft, dont les flux financiers se sont considérablement réduits à cause de la chute du prix du pétrole" doit rembourser 13,4 milliards de dollars de dette d'ici l'été 2009, note l'analyste Konstantin Tcherepanov de la compagnie Kit Finance, cité par le quotidien Kommersant.
La Chine avait déjà octroyé six milliards de dollars à Rosneft en 2004, en échange d'un contrat prévoyant la livraison de 48,4 millions de tonnes de pétrole sur cinq ans.
source : AFP
L'accord qui porte sur les "principes de la construction et de l'exploitation de l'oléoduc" de Skovorodino (région de l'Amour, Extrême-Orient russe) vers la frontière chinoise, a été signé par les compagnies publiques russe Transneft et chinoise CNPC.
La signature de l'accord, attendue depuis longtemps, s'est faite en présence des Premiers ministres russe Vladimir Poutine et chinois Wen Jiabao, en visite officielle à Moscou.
Ce tronçon de 67 kilomètres permettra la livraison de brut sibérien, avec un débit initial de 15 millions de tonnes par an, au terminal pétrolier de Daqing dans le nord de la Chine.
Il constituera une branche de l'oléoduc géant, actuellement en construction, qui doit relier Taïchet (région d'Irkoutsk en Sibérie orientale) à la baie de Kozmino (mer du Japon, dans l'Extrême-Orient russe) et desservira notamment le Japon.
Sa construction va relancer la coopération énergétique entre la Russie et la Chine après des années d'hésitation de Moscou, suite à la guerre froide entre les deux géants.
"Nous devons approfondir notre coopération dans l'énergie (...) qui contribuera au développement économique et à la stabilité des marchés mondiaux", a déclaré M. Wen, en ouvrant aux côtés de M. Poutine une conférence économique russo-chinoise à Moscou.
Moscou et Pékin ont aussi signé une déclaration d'intention pour la construction de deux réacteurs supplémentaires par les Russes sur le site de la centrale nucléaire de Tianwan, dans l'est de la Chine.
Le premier réacteur de la centrale a été officiellement mis en service le 2 juin 2007 et le deuxième le 12 septembre 2007 en vertu d'un accord conclu en 1997 pour un montant de 3,3 milliards de dollars. La seconde phase du projet concerne l'ajout de deux réacteurs de 1.000 mégawatts.
Grande consommatrice d'hydrocarbures russes, la Chine reçoit actuellement le pétrole russe par chemin de fer, soit près de 10 millions de tonnes par an. Mais Pékin insistait depuis des années pour obtenir la construction d'un oléoduc.
Selon la presse russe, Moscou et Pékin négocient l'octroi par la Chine de quelque 25 milliards de dollars de crédits à Transneft, qui gère le réseau d'oléoducs russes, et Rosneft, compagnie pétrolière publique russe, en échange d'importations de pétrole vers la Chine.
Aucune annonce n'a été faite mardi sur ce point. Selon le vice-Premier ministre russe Igor Setchine, cité par l'agence Interfax, "le montant des crédits sera défini en fonction du coût des projets que les compagnies vont réaliser". "Ce montant est considérable", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
"Rosneft, dont les flux financiers se sont considérablement réduits à cause de la chute du prix du pétrole" doit rembourser 13,4 milliards de dollars de dette d'ici l'été 2009, note l'analyste Konstantin Tcherepanov de la compagnie Kit Finance, cité par le quotidien Kommersant.
La Chine avait déjà octroyé six milliards de dollars à Rosneft en 2004, en échange d'un contrat prévoyant la livraison de 48,4 millions de tonnes de pétrole sur cinq ans.
source : AFP