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    Dans un entretien accordé à Oxford Business Group, Temmar affirme
    2 500 entreprises publiques doivent être prises en charge durant les trois prochaines années

    Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdlhamid Temmar, a indiqué au cours d’un entretien accordé à Oxford Business Group que, pour sortir de «l’économie hydrocarburée», l’Etat «a opté pour une stratégie orthodoxe pour assurer la diversification visant la transformation du système étatique en un système efficient et libéral où l’investissement viendrait facilement, les entreprises seraient mises à niveau et la production augmenterait». Temmar, qui a précisé que cette vision n’a pas vu le jour en Algérie huit ans après, a indiqué que les pouvoirs publics ont décidé d’avancer et de lancer le processus à travers quatre politiques précises.
    Le ministre énumère notamment la promotion des investissements, une politique qui a rencontré une contrainte majeure qui est l’accès au foncier. Mais le ministre a précisé sur ce point qu’après la mise en place de l’Aniref, les terrains industriels sont désormais disponibles. Le représentant du gouvernement citera également la mise à niveau des entreprises, la privatisation et l’investissement par les Algériens dans des secteurs générateurs de croissance tels que la pétrochimie, l’industrie lourde et l’agro-industrie. Et pour développer ces secteurs de croissance, le ministre indiquera que de nouveaux partenariats stratégiques publics et privés seront créés.
    S’agissant du renforcement du secteur privé en Algérie, M. Temmar a précisé que «l’Etat commencera à mettre l’argent pour aider les entreprises privées algériennes à devenir plus compétitives». Nos entreprises qui sont menacées par leurs rivales européennes nécessitent des mises à niveau, argue le ministre. Cette action se fera à travers «l’envoi d’experts pour auditer ces entreprises, évaluer leurs besoins et les assister en leur procurant des recommandations et des investissements», dira le ministre. Pour le secteur public, le traitement réservé diffère de celui du privé. Ainsi, Temmar considère que «le traitement est simple».
    «C’est à travers les privatisations que les entreprises publiques peuvent être mises à niveau», a dit le ministre. Plus explicite, Temmar estime que «si elles sont reprises par des entreprises privées et que la procédure de mise à niveau n’est pas suffisante, les nouvelles entreprises privées pourraient émarger aussi à la politique de mise à niveau de l’Etat». Le ministère a identifié, concernant cette opération, 2 500 entreprises. Ces dernières, évalue le représentant du gouvernement, «seront mises à niveau et doivent être prises en charge durant les trois prochaines années». Au sujet des privatisations, le ministre n’a pas mâché ses mots. «Le but de notre privatisation n’est pas l’argent mais la recherche de partenaires stratégiques et l’innovation économique. Depuis 2003, nous avions lancé 191 privatisations totales, 33 partielles de plus de 50%, 11 de moins de 50%, 69 reprises par les travailleurs, 29 joint-ventures et 83 ventes d’actifs à des acheteurs privés.» Pour l’exercice 2007, le ministre informe que «68 privatisations totales, 13 partielles, 9 joint-ventures et 20 ventes d’actifs à des chercheurs privés» ont été finalisées. Pour l’année 2008, ce sont «environ 30 privatisations qui ont été finalisées», ajoute le ministre.
    S’agissant du secteur bancaire, Temmar pense que l’Etat doit lancer les privatisations en vue de réduire le gap séparant les banques publiques et privées. Estimant qu’il valait mieux attendre jusqu’à ce que la situation monétaire internationale se stabilise pour entamer ou relancer le processus de privatisation des banques, Temmar espère «commencer, avec prudence, par la privatisation d’environ 30% de la Banque de développement local».
    Dans ce sillage, l’interviewé analyse que «l’ouverture du secteur bancaire est approchée de deux manières. La première est de permettre aux banques étrangères de s’installer en Algérie. En raison de la demande, la Banque centrale avait besoin d’un certain temps pour s’adapter, ce qui explique pourquoi environ 30 banques attendent toujours leur agrément. Nous venons de faire un pas en avant en permettant aux banques d’offrir des services islamiques. La deuxième manière est d’ouvrir le secteur public. Nous visons ainsi la privatisation partielle de banques publiques».
    D’une manière générale, Temmar résume : «Un secteur bancaire public robuste doit rester pour prendre soin des revenus de l’Etat, le secteur bancaire privé fera des profits et mettra les banques publiques en situation de concurrence. Cela a besoin de trouver un équilibre.»
    La tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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