Comme nous l'annoncions dès hier, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a annoncé, mercredi 28 octobre à Alger, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire, une révision partielle et limitée de la Constitution. La révision se fera par voie parlementaire après un accord du Conseil constitutionnel, a indiqué M. Bouteflika. Mais le chef de l'Etat n'a pas exclu un recours à un référendum populaire pour appuyer cette décision.
"Il sera donc proposé au parlement, après avis motivé du Conseil Constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 176 de la Constitution, d'enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l'efficacité et de la continuité", a dit M. Bouteflika. Le chef de l'Etat a indiqué que cet enrichissement s'articulera autour de "la protection des symboles de la glorieuse révolution (...) afin que nul ne puisse y toucher, les altérer ou les manipuler", "la réorganisation, la précision et la clarification des prérogatives et des rapports entre les constituants du pouvoir exécutif sans pour autant toucher aux équilibres des pouvoirs" et pour "permettre au peuple d'exercer son droit légitime à choisir ses gouvernants et à leur renouveler sa confiance en toute souveraineté".
M. Bouteflika n'a pas donné de précisions concernant les articles concernés par cette révision ni le calendrier de sa mise en place. Il a expliqué le retard dans le lancement du projet de révision par les priorités dont il s'était occupé depuis le début des années 2000 : la lutte contre le terrorisme et le développement économique, selon lui. Cette annonce ouvre officiellement la voie à un troisième mandat du chef de l'Etat sortant.
TSA
"Il sera donc proposé au parlement, après avis motivé du Conseil Constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 176 de la Constitution, d'enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l'efficacité et de la continuité", a dit M. Bouteflika. Le chef de l'Etat a indiqué que cet enrichissement s'articulera autour de "la protection des symboles de la glorieuse révolution (...) afin que nul ne puisse y toucher, les altérer ou les manipuler", "la réorganisation, la précision et la clarification des prérogatives et des rapports entre les constituants du pouvoir exécutif sans pour autant toucher aux équilibres des pouvoirs" et pour "permettre au peuple d'exercer son droit légitime à choisir ses gouvernants et à leur renouveler sa confiance en toute souveraineté".
M. Bouteflika n'a pas donné de précisions concernant les articles concernés par cette révision ni le calendrier de sa mise en place. Il a expliqué le retard dans le lancement du projet de révision par les priorités dont il s'était occupé depuis le début des années 2000 : la lutte contre le terrorisme et le développement économique, selon lui. Cette annonce ouvre officiellement la voie à un troisième mandat du chef de l'Etat sortant.
TSA
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