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Ouyahia à propos de la crise financière : «L'Algérie est à l'abri pendant deux ou tro

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  • Ouyahia à propos de la crise financière : «L'Algérie est à l'abri pendant deux ou tro

    Ouyahia à propos de la crise financière : «L'Algérie est à l'abri pendant deux ou trois années»

    Le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a assuré hier que notre pays est à l'abri de la crise financière qui touche actuellement le monde pour deux ou trois années. Intervenant en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire, le chef de l'exécutif a expliqué que les fonds dont disposent l'Algérie aujourd'hui lui permettront de tenir aisément durant cette période.
    Il soulignera qu'aucune récession économique n'a duré plus deux à trois années, ce qui d'après lui met à l'abri notre pays d'une crise majeure. La deuxième raison évoquée par le chef du gouvernement c'est le fait, dit-il, que notre économie n'est pas rattachée directement à l'économie mondiale. Pour Ahmed Ouyahia, s'il y a vraiment des craintes, elles seront soulevées dans une vingtaine d'années, quand l'Algérie n'aura plus de pétrole à pomper dans ses champs.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    a assuré hier que notre pays est à l'abri de la crise financière...
    il assure qui, notre génial chef de gouvernement?
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      La crise et nous

      La crise et nous

      Parce que par ces sales temps tourmentés, où l'on dit que le sou se met à manquer partout et nulle part dans le village planétaire, toutes les bouches, à commencer par celle du premier argentier du pays, susurrent à l'oreille du bien nommé Chalachou et à tous ses camarades de promo, que la crise des douros que l'on dit cataclysmique ne les concerne en aucun cas ni d'aucune manière, ni aujourd'hui ni demain, ni dans un lustre ni même ad vitam aeternam. Il suffit juste de tendre une oreille attentive aux bruits assourdissants de la rue, cette diseuse de choses vraies, pour que Chalachou ouvre l'oeil et se rende bien compte, qu'il y a, quelque part, quelqu'un qui cherche à lui tailler une bavette pour lui conter quelque fleurette.

      Devinez lequel ? La preuve qu'il y a quelque chose de psychédélique dans ce qui se (re) tourne au pays, Chalachou regarde avec la placidité d'un bovidé le terrible ouragan qui s'abat sur les riches contrées des «roumis» devenus pauvres dans l'espace d'un lever-coucher du soleil. En épargnant tout aussi mystérieusement le pays de tous les miracles : celui où tout le monde boustifaille, gargouille, roupille et travaille hui minutes par jour sans jamais quitter d'un demi-pied son douillet plumard.

      Pour Chalachou, la preuve que l'on fout le doigt dans l'oeil du petit peuple aveuglé par son propre miroir, sont ces cambistes du coin de la rue qui ne veulent pas être les seuls à faire les frais de la crise des bourses dévalisées en faisant eux-mêmes dans la rétention des billets, les vrais, pour ne plus les troquer. Devenus, malgré eux, les meilleurs analystes financiers de tous le pays, nos cambistes, à nous, ne veulent plus de nos douros chiffonnés enfouis cent lieues sous la terre des cossues villas. Echangé à Aïn-Quelque part à un euro contre à peine dix de nos douros, pour nos traders clandos, le marché est truqué. Mais pas encore pour nos responsables, qui continuent crier sur tous les toits que la crise ne sait pas nager ni voltiger haut dans les airs pour arriver jusqu'à Alger la haute perchée.

      L'autre preuve que le petit peuple doit toujours continuer à dormir sur ses lauriers rapiécés, vient du premier chercheur de pétrole du pays. Selon ce dernier, la crise n'aura pas plus d'effet qu'un furtif coup de vent, puisque si les vendeurs de pétrole n'arrivent plus à remplir leurs caisses à ras bord, c'est parce que les acheteurs de pétrole n'ont plus de sous pour le payer. Tout simple.

      Quotidien d'Oran
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        s'il y a vraiment des craintes, elles seront soulevées dans une vingtaine d'années, quand l'Algérie n'aura plus de pétrole à pomper dans ses champs.

        Pas de problème, et même si l'autoroute est - ouest de classe internetionale tombera en ruine faute d'argent pour payer les canadiens de Boutef pour son entretien, il restera la super grande mosquée de Mohammadia pour prier Dieu pour nous venir en aide...

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        • #5
          >> L'Algérie est à l'abri pendant deux ou trois années

          En matière d’importations …

          >> La deuxième raison évoquée par le chef du gouvernement c'est le fait, dit-il, que notre économie n'est pas rattachée directement à l'économie mondiale.

          Et il est fier !!

          >> s'il y a vraiment des craintes, elles seront soulevées dans une vingtaine d'années, quand l'Algérie n'aura plus de pétrole

          Et là ca serra trop tard

          Moralité : tant que les caisses sont pleines et les importations assurées, pas besoin de se casser la tête. Dans une vingtaine d’années on verra (le déluge après moi).

          Diversifier l’économie hors-hydrocarbure du pays est un impératif immédiat. Avec la cagnotte engrangée par le pétrole, c’est la dernière chance qu’a l’Algérie pour se remettre.

          On nous promet un 3eme mandat pour Bouteflika. Qu’a-t-il fait de sérieux dans ce sens ? La dépendance sur le pétrole est toujours à 98% et ca ne risque pas de changer. L’économie et les investissements sont en panne. Le patriotisme économique ne va pas arranger les choses.
          Dernière modification par shadok, 30 octobre 2008, 10h12.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Ouyahia à propos de la crise financière : «L'Algérie est à l'abri pendant deux ou trois années»

            Je traduis pour ceux qui ne connaissent pas le langage des maffieux : "amis predateurs ,continuons à voler ,il y a suffisamment de pétrole (pour encore 30 ans) ,le prix du baril est très bas mais suffisant pour donner les miettes nécessaires à la survie du peuple ,vous pouvez tranquillement transférer votre argent encore pendant trois ans."

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