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Une rue aux pavés de pétales.

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  • Une rue aux pavés de pétales.

    Une rue aux pavés de pétales.
    En feuilletant le livre de la rue et le royaume de la muse.


    Une rue aux pavés de pétales et aux trottoirs de rosiers
    Sous le club de rencontres et jouxtant le café du village,
    Accueillait en son sein tous les cœurs en brasiers
    En quête d’idylle, de romance ou de mots qui soulagent.

    Qu’il était bon de venir s’asseoir sur un de ses bancs
    Jusqu’au bout de la nuit, à l’heure où la rime déferle
    Et illumine le ciel de couleurs, comme du satin en ruban
    Bien sage celui ou celle qui l’a surnommée rue des perles.

    Elle soignait bras ouverts les guerriers de l’amour en défaite,
    Puis les aidait à ourdir une revanche et à affûter leurs armes
    Elle conviait sous son toit les amoureux qui faisaient la fête,
    Et celui qui pleurait venait prés d’elle pour sécher ses larmes.

    Son royaume d’étendues poétiques était incontournable,
    Le cœur tourmenté y trouvait à coup sûr, un havre de paix
    Même les garçons des lycées avaient dans leurs cartables,
    Des pétales dérobés de la rue, pour les papillons à attraper.

    Où sont-ils, ceux qui soignaient ses trottoirs et ses pavés?
    Le bruit de leurs pas chevaleresques faisait fuir la solitude.
    Où sont-elles, celles qui, avec l’encre de leur plume, bravaient
    Les tempêtes de l’âme et du cœur et leur livide inquiétude ?
    30/10/2008
    Dernière modification par Zacmako, 30 octobre 2008, 11h19.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Où sont-elles, celles qui, avec l’encre de leur plume, bravaient
    Les tempêtes de l’âme et du cœur et leur livide inquiétude ?
    Elles sont la, elles sont de partout
    mais, elles la guettent cette petite rue.....

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    • #3
      anyway...

      En tout cas, je suis ravi de voir ici
      celui, qui sait nous prendre par la main
      et nous faire voyager dans un monde enchanté
      aux couleurs chatoyantes et aux senteurs enivrantes..

      Merci Zac

      Nanouchka
      On n'est pas le maître de son coeur...
      "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
      les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

      Commentaire


      • #4
        Ce sont des poèmes comme celui-ci et les émotions qu'ils nous font ressentir qui font le charme de cette rue. Qui font qu'on a envie de s'y promener et de s'y attarder.
        Merci Zacmako


        .
        **Souvent imitée jamais égalée **
        Mi ange - Mi démon

        Commentaire


        • #5
          Une rue aux pavés de petales dis tu
          je crois me souvenir de cette rue
          je m y rendais les jours de mes emois
          pour y croiser des mots aux milles eclats

          de beaux lys et autres fleurs d orties
          jonchaient le sol de la poesie
          chacun son style laissant ici et la
          ses empreintes et son aura

          de l emotion a chaque recoin
          parfois des paroles en coup de poings
          des belles aux robes de satin rose
          des cruelles qui se moquaient de leurs poses...

          une rue aux petites perles
          blanches et scintillantes
          et la perle d ebene....

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          • #6
            ravie de te lire de nouveau may

            et bon retour ds cette rue des perles
            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

            Commentaire


            • #7
              May...

              Une rue aux pavés de petales dis tu
              je crois me souvenir de cette rue
              je m y rendais les jours de mes emois
              pour y croiser des mots aux milles eclats
              Une des sirènes de la rue a entendu mon appel,
              Ses textes faisait de la rue une rayonnante avenue
              Après une brève et passagère éclipse elle est revenue.
              Maysarah était avant moi dans la rue, je m’en rappelle.

              Habitués que nous sommes à la voir dans cette rue,
              Offrant des fleurs aux résidents et aux promeneurs,
              Rien que pour elle, allaient et venaient ces flâneurs,
              Fidèles, disciples ou initiés, ils passaient sans être vus.

              Elle ancrait ardemment un poème à chaque réverbère,
              Pour éclairer tous les soirs, ce promeneur qui déambule,
              Dans sa rue, en quête de mots qui réchauffent, qui brûlent,
              Qui le convainc dans son âme qu’il n’est plus solitaire.

              Elle rassemblait un à un, tous ces jolis mots dispersés
              Tel un matador qui fait valser son taureau dans l’arène
              Elle les assemblait pour en faire tout un chant de sirènes
              Mais elle se fait si rare aujourd’hui que j’en parle au passé.
              Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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              • #8
                La nostalgie parfois passe et dépasse nos pensées
                Elle nous parle de regrets et de ce qui a été
                Une ère doré où des mots enchantés
                Venaient nous bercer ,
                Où des bruissements comme le souffle du vent
                doucement caressant
                D’un regard envoutant
                L’amour et tous ses tourments.
                Ses peines ses chagrins
                Ses flèches ses dédains

                Mais pourtant
                La rue et et restera
                Son âme est là intacte
                Ce qu’elle a été, est et demeurera

                Chaque nuit, chaque jour c’est la vie
                Qui parcourt ses ruelles
                Et l’âme en peine sait
                Qu’en cherchant bien
                Elle trouvera le baume à ses plaies
                La flèche qu’elle veut décocher
                l’épée qu’elle posera.
                Les lèvres qu’elle caressera
                L’air qu’elle embaumera

                Ici c’est vrai que parfois c'est le vide qui plane
                ou le tumulte qui s'installe
                La rue est aussi un dédale de trésors cachés
                Et ça Zac tu n'es pas le dernier à savoir l'honorer
                Tu dispenses tant de beauté dans cette rue
                Que même la blancheur du silence en sort illuminé.

                Merci Zac d'aimer autant la rue

                Merci à vous.

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                • #9
                  Merci Zac pour tes mots ( ce n est pas la premiere fois )
                  Tant que tu es dans la rue, j y passerai !

                  morjane = tu parles au present quand j ai parlé au passé, tu seras toujours la blancheur de ma noirceur

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                  • #10
                    Merci Zac pour tes mots ( ce n est pas la premiere fois )
                    May, tu sais bien, avec ta multitude de textes, combien tu as apporté à la rue.
                    Ne pas le dire serait de l’ingratitude envers l’une des pionnières de ce coin du forum.



                    @Morjane:
                    Ici c’est vrai que parfois c'est le vide qui plane
                    ou le tumulte qui s'installe
                    La rue est aussi un dédale de trésors cachés
                    Morjane, la déesse du royaume de la muse
                    A entendu aujourd’hui mon soupir elle aussi
                    Faudrait-il maintenant faire appel à la ruse
                    Pour les voir venir poster un peu par ici ?

                    Alors qu’on s’est habitué à son magique doigté,
                    Elle s’est dernièrement quelque peu éclipsée
                    L’idée de ne plus la lire, m’a parfois hanté
                    Mais voilà que sa plume revient nous caresser.

                    Elle vient de planter dans le jardin de la rue
                    Une ode à l’amour pour celui qui se cherche
                    Ou celui qui endure et qui veut être secouru
                    Il trouvera dans ces mots une véritable perche.
                    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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                    • #11
                      Un jour j’étais chagrinée
                      Triste et perdue j’errai sans destinée
                      Je me suis retrouvé sur cette rue
                      A l’allure d’une entrée d’un paradis …

                      J’étais en admiration devant toutes ses fleurs
                      Aux belles senteurs, aux belles odeurs
                      J’ai trouvé dedans des sensibles cœurs
                      Qui parlent de douceur
                      Du bonheur et d’amour
                      Et même parfois de douleur…


                      J’ai marché dessus avec délicatesse,
                      J’ai croisé des âmes poétesses
                      J’ai découvert un trésor caché
                      Qu’est ce qu’il a raté celui qui n’a pas connu la rue !!


                      J’étais juste de passage
                      Mais je reviens si souvent
                      C’est avec vous que je partage
                      Lorsque je n’ai plus qu’un mot…

                      Et à mon tour, je laisse des phrases
                      A chaque fois que vous me touchez avec vos mots
                      Il y’en a beaucoup d’entre vous
                      Et surtout toi cher ZAC.
                      Dernière modification par Mirages, 02 novembre 2008, 14h35.
                      une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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                      • #12
                        Heureux de ton passage ici et de te voir assidue à la rue, Mirages.
                        Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

                        Commentaire


                        • #13
                          Mirages,
                          Tu vois c'est ça qui est beau dans la vie, grâce à ton chagrin, tu viens depuis fleurir la rue aussi ce dont je te remercie aussi.

                          May,
                          Je l'espère bien car tu sais le bonheur que j'ai à lire ta noirceur qui me va toujours droit au coeur. Merci pour tout.

                          Zac,
                          Tu sais en parlant de perche, je l'avais bien saisis, je te remercie de ta générosité de coeur, Majesté.

                          Merci à vous.

                          Commentaire


                          • #14
                            Dans un coin
                            j'ai cru reconnaitre une ombre
                            flottante dans cette pénombre
                            elle danse en silence
                            je la vois....
                            chut je souris
                            en lisant vos écrits!

                            lily
                            la diablesse!
                            Dernière modification par lily, 12 novembre 2008, 22h22.
                            griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

                            lily
                            la diablesse!

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