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Le numéro un mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, va temporairement fermer la moitié de ses hauts fourneaux en France en raison de la baisse de la demande, révèle Le Figaro dans son édition de jeudi 30 octobre. Les syndicats ont été informés que la moitié des hauts fourneaux de Fos-sur-Mer, près de Marseille, qui emploient 3 400 personnes, seront fermés pendant deux mois et demi, de la mi-novembre à la fin janvier, précise le journal. Le site de Florange en Moselle, qui emploie 3 300 personnes, va, lui, réduire sa capacité de production de moitié entre début décembre et janvier. ArcelorMittal n'a pas voulu faire de commentaire pour l'instant.
Didier Coletti, un responsable CFDT, a expliqué à l'AFP que "les commandes partent très mal" et que "la direction a décidé qu'il fallait partir pour 2009 avec un niveau de stock". En conséquence, les 3 300 salariés du site sont invités à prendre leurs RTT, leurs congés, à récupérer leurs heures supplémentaires, etc., pendant la période de fermeture qui selon la CFDT devrait courir du 2 ou 3 décembre jusqu'au 6 janvier.
"Pour l'instant, cela ne pose pas de problème. Les gens peuvent prendre des jours. Mais on a peur pour l'année prochaine", si l'économie ne repart pas, indique Patrick Auzanneau, représentant syndical national CFDT-ArcelorMittal. Mais pour Didier Coletti, "le groupe est un peu mesquin. Il y a la crise, certes, mais il y a aussi des bénéfices record engrangés par ArcelorMittal ces trois dernières années. Et les faiseurs de richesse, ceux qui ont fait les efforts, sont les salariés. C'est facile de l'oublier".
Le Figaro cite à ce sujet un autre responsable syndical, Richard Gasquez, secrétaire CFDT du comité central d'entreprise d'ArcelorMittal Méditerranée, qui souligne : "Notre président nous a avertis que même si la santé de l'entreprise est bonne puisque les résultats devraient être en 2008 quasiment aussi bons qu'en 2007, il faut s'adapter à la conjoncture." Arcelor subirait notamment de plein fouet la baisse de la demande des constructeurs automobiles.
Au total, treize hauts fourneaux du groupe seraient arrêtés ou sur le point de l'être en Europe de l'Ouest. En Belgique, le haut fourneau numéro 6 de Seraing, en région liégeoise, relancé en mars, devrait être à nouveau mis à l'arrêt dans quelques jours, au moins jusqu'à la mi-février. En Allemagne, des mesures comparables touchent les sites de Brême, Eko et Stahl.
Le Monde
Didier Coletti, un responsable CFDT, a expliqué à l'AFP que "les commandes partent très mal" et que "la direction a décidé qu'il fallait partir pour 2009 avec un niveau de stock". En conséquence, les 3 300 salariés du site sont invités à prendre leurs RTT, leurs congés, à récupérer leurs heures supplémentaires, etc., pendant la période de fermeture qui selon la CFDT devrait courir du 2 ou 3 décembre jusqu'au 6 janvier.
"Pour l'instant, cela ne pose pas de problème. Les gens peuvent prendre des jours. Mais on a peur pour l'année prochaine", si l'économie ne repart pas, indique Patrick Auzanneau, représentant syndical national CFDT-ArcelorMittal. Mais pour Didier Coletti, "le groupe est un peu mesquin. Il y a la crise, certes, mais il y a aussi des bénéfices record engrangés par ArcelorMittal ces trois dernières années. Et les faiseurs de richesse, ceux qui ont fait les efforts, sont les salariés. C'est facile de l'oublier".
Le Figaro cite à ce sujet un autre responsable syndical, Richard Gasquez, secrétaire CFDT du comité central d'entreprise d'ArcelorMittal Méditerranée, qui souligne : "Notre président nous a avertis que même si la santé de l'entreprise est bonne puisque les résultats devraient être en 2008 quasiment aussi bons qu'en 2007, il faut s'adapter à la conjoncture." Arcelor subirait notamment de plein fouet la baisse de la demande des constructeurs automobiles.
Au total, treize hauts fourneaux du groupe seraient arrêtés ou sur le point de l'être en Europe de l'Ouest. En Belgique, le haut fourneau numéro 6 de Seraing, en région liégeoise, relancé en mars, devrait être à nouveau mis à l'arrêt dans quelques jours, au moins jusqu'à la mi-février. En Allemagne, des mesures comparables touchent les sites de Brême, Eko et Stahl.
Le Monde