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Le ministre du Budget Eric Woerth a reconnu jeudi qu'il y avait un "ralentissement extraordinairement fort de l'économie". Et si les recettes sont inférieures aux prévisions du budget 2009, le déficit sera alors aggravé mais il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts, a-t-il confirmé.
"La réalité des choses, c'est qu'il y a un ralentissement extraordinairement fort de l'économie et qu'il faut surtout combattre cela", a-t-il reconnu sur France Inter. "On est en train d'essayer d'agir puissamment pour (...) faire en sorte que le choc de la crise soit le moins fort possible pour les Français, et en même temps qu'il y ait une réponse mondiale", a-t-il assuré.
Concernant les recettes prévues au budget 2009, si les "prévisions sont encore plus difficiles, si ça rentre moins bien, effectivement, on accepte de dégrader le déficit parce que la seule façon de pas le faire, ce serait d'augmenter les impôts", a-t-il expliqué.
Or le gouvernement ne souhaite "pas augmenter les prélèvements obligatoires, cotisations sociales, impôts", car cela "ajouterait du ralentissement au ralentissement". Dans cette période difficile, "un Etat qui augmenterait à ce moment-là les impôts, ce serait évidemment terrible, il aurait tout faux", a argué M. Woerth, ce serait "amplifier la crise, les problèmes de pouvoir d'achats".
AP
"La réalité des choses, c'est qu'il y a un ralentissement extraordinairement fort de l'économie et qu'il faut surtout combattre cela", a-t-il reconnu sur France Inter. "On est en train d'essayer d'agir puissamment pour (...) faire en sorte que le choc de la crise soit le moins fort possible pour les Français, et en même temps qu'il y ait une réponse mondiale", a-t-il assuré.
Concernant les recettes prévues au budget 2009, si les "prévisions sont encore plus difficiles, si ça rentre moins bien, effectivement, on accepte de dégrader le déficit parce que la seule façon de pas le faire, ce serait d'augmenter les impôts", a-t-il expliqué.
Or le gouvernement ne souhaite "pas augmenter les prélèvements obligatoires, cotisations sociales, impôts", car cela "ajouterait du ralentissement au ralentissement". Dans cette période difficile, "un Etat qui augmenterait à ce moment-là les impôts, ce serait évidemment terrible, il aurait tout faux", a argué M. Woerth, ce serait "amplifier la crise, les problèmes de pouvoir d'achats".
AP