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La vérité sur Sawiris, Orascom et le troisième mandat

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  • La vérité sur Sawiris, Orascom et le troisième mandat

    Naguib Sawiris, le patron du groupe égyptien Orascom, a invité les journalistes algériens au Caire pour démentir la rumeur et annoncer que ni Orascom ni Djezzy ne quitteront l'Algérie déclarant, au passage, son amour à notre pays à qui il aurait apporté "beaucoup d'argent frais".
    La vérité est ailleurs : Sawiris, après avoir doublé sa fortune grâce à notre pays, avait pris peur que le régime ne change de mains, que son "protecteur" Bouteflika ne soit plus là et voulait réellement quitter l'Algérie que n'allait plus diriger Abdelaziz Bouteflika.
    Il avait décidé de vendre Djezzy à France Télécom et projetait d'investir ses capitaux dans Bouygues Télécom. La presse française en a fait largement état.
    C'est la dernière confirmation, par Ouyahia, d'un prochain troisième mandat pour Bouteflika, qui lui a fait changer d'avis.

    Tout le reste est pure comédie.
    Tout, même le "coup de colère" de Bouteflika du 26 juillet dernier : « Un investisseur est venu investir 700 millions de dollars et au bout de trois ans a généré un bénéfice de 2 milliards de dollars et l’Algérie n’a rien gagné… Des investisseurs pareils, on n’en veut pas ! »
    Le président de la République, qui "négociait son troisième mandat, "lâchait" tactiquement le patron du groupe égyptien, devant la scandale Lafarge.

    Sawiris venait de gagner une plus-value exceptionnelle de l’ordre de 1,5 milliard de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien.

    Le scandale est que Sawiris, fort de l'appui de Bouteflika, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes comme ce fut le cas d’ailleurs pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy dont les bénéfices sont tout simplement énormes. Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ?

    Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait-il déclaré.

    Comme on le comprend : ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.
    Et le "rêve" est reparti pour un nouveau mandat de cinq ans !
    If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
    You have to have a dream so you can get up in the morning....
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