Tweet
Le fait peut paraître anodin, mais mérite une méditation sérieuse. Selon des témoignages qui nous ont été rapportés par des Algériens résidant à Mascate, capitale du sultanat d’Oman, l’on ne parle, depuis quelques jours, que de la décision prise par les autorités de la ville de démolir un hôtel situé dans le périmètre de l’aéroport, pour violation des normes requises pour ce genre de construction.
En fait, l’immeuble, prévu en 3 étages, selon le permis de construire délivré à son propriétaire, a finalement été construit en 5 niveaux, ce qui ne tardera pas à faire réagir les services concernés. Le hic dans toute cette affaire est que le propriétaire de l’hôtel n’est autre que le ministre des Forces actives dans le gouvernement du sultanat, l’équivalent du ministre du Travail dans le nôtre. Un statut qui n’épargnera pas au concerné de voir son projet complètement rasé, surtout qu’on a laissé entendre dans ce pays moderniste du Golfe que le sultan Kabous est intervenu en personne pour faire appliquer la loi. Un fait qui n’est pas passé sans susciter des réactions positives parmi les sujets du sultanat et des commentaires dans les milieux diplomatiques et parmi les ressortissants des pays arabes. Cela se comprend aisément, connaissant l’impunité dont jouissent les personnes de haut rang dans les pays arabes, tous régimes confondus, où les lois sont bafouées au grand jour. Le cas de l’Algérie n’est pas à écarter du lot si l’on considère le nombre impressionnant de constructions hors normes érigées, sans le moindre contrôle, dans les périmètres immédiats des aéroports du pays, et dont la plupart sont les propriétés de personnes bien placées.
Par S. Arslan
El Watan
En fait, l’immeuble, prévu en 3 étages, selon le permis de construire délivré à son propriétaire, a finalement été construit en 5 niveaux, ce qui ne tardera pas à faire réagir les services concernés. Le hic dans toute cette affaire est que le propriétaire de l’hôtel n’est autre que le ministre des Forces actives dans le gouvernement du sultanat, l’équivalent du ministre du Travail dans le nôtre. Un statut qui n’épargnera pas au concerné de voir son projet complètement rasé, surtout qu’on a laissé entendre dans ce pays moderniste du Golfe que le sultan Kabous est intervenu en personne pour faire appliquer la loi. Un fait qui n’est pas passé sans susciter des réactions positives parmi les sujets du sultanat et des commentaires dans les milieux diplomatiques et parmi les ressortissants des pays arabes. Cela se comprend aisément, connaissant l’impunité dont jouissent les personnes de haut rang dans les pays arabes, tous régimes confondus, où les lois sont bafouées au grand jour. Le cas de l’Algérie n’est pas à écarter du lot si l’on considère le nombre impressionnant de constructions hors normes érigées, sans le moindre contrôle, dans les périmètres immédiats des aéroports du pays, et dont la plupart sont les propriétés de personnes bien placées.
Par S. Arslan
El Watan