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Syrie : Peines de prison pour douze opposants

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  • Syrie : Peines de prison pour douze opposants

    Douze opposants qui avaient réclamé un changement démocratique en Syrie ont été condamnés hier à deux ans et demi de prison, au terme d'un procès qualifié d'"inique" par les organisations des droits de l'Homme.

    La Cour pénale de Damas a rendu son verdict contre ces opposants qui avaient signé la "Déclaration de Damas", un texte réclamant "un changement démocratique et radical" en Syrie.

    Au terme d'un procès de moins de trois mois, il ont été condamnés initialement à six ans de prison pour "avoir affaibli le sentiment national qui porte atteinte à l'image de l'Etat" et "propagé des informations mensongères qui affaiblissent le moral de la nation et nuisent à l'Etat".

    Mais le juge a ensuite réduit la peine à deux ans et demi de prison, a déclaré à l'AFP Ammar Qorabi, président de l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie (ONDHS). Les accusés peuvent faire appel contre le jugement, a-t-il ajouté.

    Pour les organisations de défense des droits de l'homme, rien ne justifie ce jugement sévère contre des "détenus d'opinion". "Le tribunal aurait dû acquitter ces détenus d'opinion. Le jugement représente un pas en arrière sur la voie des libertés et de la démocratie", a dit M. Qorabi. "Nous appelons à leur libération ou à la promulgation d'une amnistie présidentielle", a ajouté M. Qorabi.

    Le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme (LSDDH), Abdel-Karim Rihaoui, s'est dit "choqué par ces jugements iniques qui (violent) les principes des droits de l'Homme garantis par la Constitution syrienne".
    "Cela montre que le gouvernement syrien est résolu à ne pas respecter l'action politique civile et pacifique" en Syrie, a estimé M. Rihaoui dans un communiqué. Les opposants, qui ont rejeté ces accusations, sont l'écrivain Ali Abdallah, le médecin Walid Bounni, l'écrivain et secrétaire du Conseil national Akram Bounni (frère de l'avocat des droits de l'Homme Anouar Bounni qui purge une peine de cinq ans de prison), l'ex-député Riad Seif, Fidaa Horani, présidente du Conseil national, ainsi que Ahmad Tomeh, Jabr al-Choufi, Yasser al-Iti, Mohammad Haji Darwiche, Marwan al-Ich, Fayez Sara et Talal Abou-Dane. Des diplomates occidentaux, des observateurs d'associations de la société civile, des avocats et des proches des détenus étaient présents au tribunal.

    - Liberte
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