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L'explosion quasi simultanée de onze bombes jeudi dans quatre villes du nord-est de l'Inde a causé la mort d'au moins 65 personnes et fait 335 blessés, selon un dernier bilan provisoire annoncé par la police.
Ces attaques n'ont pas été revendiquées pour l'heure.
L'Etat d'Assam, où se sont produites ces explosions, est le théâtre depuis plusieurs décennies d'une insurrection séparatiste, mais il a également été frappé récemment par des attentats à la bombe imputés à des islamistes venus du Bangladesh voisin.
Une des explosions s'est produite dans une zone très sécurisée de Guwahati, principale ville de l'Assam, abritant un tribunal, des bureaux et les domiciles de plusieurs hauts responsables de la police. Les autres bombes ont explosé sur des marchés bondés.
Les autorités rapportent que 33 personnes ont trouvé la mort dans quatre explosions à Guwahati, les 32 autres ayant été tuées dans trois autres villes de l'Etat. Les explosifs étaient le plus souvent dissimulés dans des motos ou des scooters.
Les pompiers luttaient pour éteindre les épaves de véhicules et motos en feu à Guwahati, tandis que les télévisions ont montré des images de personnes gisant au sol, les vêtements maculés de sang.
"Immédiatement après l'explosion, nous avons été plongés dans le noir pendant un moment puis j'ai vu plusieurs corps et des membres sur le sol", a raconté Bikash Goyal, un témoin de l'une des explosions à Guwahati.
COUVRE-FEU
D'après des analystes, la simultanéité des attentats semble indiquer qu'ils ont été perpétrés par des réseaux islamistes basés au Bangladesh plutôt que par des activistes séparatistes.
Le Front uni de libération d'Assam a démenti toute implication.
Le 1er octobre, quatre explosions simultanées s'étaient produites à Agartala, capitale de l'Etat de Tripura, situé également dans le nord-est du pays. Les autorités avaient déjà imputé cet attentat, qui a fait deux morts et une centaine de blessés, à des islamistes en provenance du Bangladesh.
Les attentats de jeudi ont été condamnés à travers l'Asie du Sud, notamment au Pakistan, souvent accusé par New Delhi de provoquer des troubles chez son voisin. Islamabad a appelé à une meilleure coopération internationale contre le terrorisme.
A Guwahati, les attentats ont provoqué la colère de la population et plusieurs personnes s'en sont pris aux forces de l'ordre par des jets de pierres, d'autres incendiant des véhicules.
On comptait quelques dizaines de blessés dans ces accrochages à l'issue desquels les autorités ont imposé un couvre-feu.
L'Etat d'Assam, où vivent 26 millions de personnes, est depuis plusieurs décennies le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité et des rébellions séparatistes.
Le mois dernier, des combats entre tribus indigènes et musulmans y ont fait en outre une cinquantaine de morts.
Cet Etat est situé dans le nord-est du pays, aux confins de la Chine, de la Birmanie, du Bangladesh et du Bhoutan, et où vivent quelques 200 tribus.
- AFP
Ces attaques n'ont pas été revendiquées pour l'heure.
L'Etat d'Assam, où se sont produites ces explosions, est le théâtre depuis plusieurs décennies d'une insurrection séparatiste, mais il a également été frappé récemment par des attentats à la bombe imputés à des islamistes venus du Bangladesh voisin.
Une des explosions s'est produite dans une zone très sécurisée de Guwahati, principale ville de l'Assam, abritant un tribunal, des bureaux et les domiciles de plusieurs hauts responsables de la police. Les autres bombes ont explosé sur des marchés bondés.
Les autorités rapportent que 33 personnes ont trouvé la mort dans quatre explosions à Guwahati, les 32 autres ayant été tuées dans trois autres villes de l'Etat. Les explosifs étaient le plus souvent dissimulés dans des motos ou des scooters.
Les pompiers luttaient pour éteindre les épaves de véhicules et motos en feu à Guwahati, tandis que les télévisions ont montré des images de personnes gisant au sol, les vêtements maculés de sang.
"Immédiatement après l'explosion, nous avons été plongés dans le noir pendant un moment puis j'ai vu plusieurs corps et des membres sur le sol", a raconté Bikash Goyal, un témoin de l'une des explosions à Guwahati.
COUVRE-FEU
D'après des analystes, la simultanéité des attentats semble indiquer qu'ils ont été perpétrés par des réseaux islamistes basés au Bangladesh plutôt que par des activistes séparatistes.
Le Front uni de libération d'Assam a démenti toute implication.
Le 1er octobre, quatre explosions simultanées s'étaient produites à Agartala, capitale de l'Etat de Tripura, situé également dans le nord-est du pays. Les autorités avaient déjà imputé cet attentat, qui a fait deux morts et une centaine de blessés, à des islamistes en provenance du Bangladesh.
Les attentats de jeudi ont été condamnés à travers l'Asie du Sud, notamment au Pakistan, souvent accusé par New Delhi de provoquer des troubles chez son voisin. Islamabad a appelé à une meilleure coopération internationale contre le terrorisme.
A Guwahati, les attentats ont provoqué la colère de la population et plusieurs personnes s'en sont pris aux forces de l'ordre par des jets de pierres, d'autres incendiant des véhicules.
On comptait quelques dizaines de blessés dans ces accrochages à l'issue desquels les autorités ont imposé un couvre-feu.
L'Etat d'Assam, où vivent 26 millions de personnes, est depuis plusieurs décennies le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité et des rébellions séparatistes.
Le mois dernier, des combats entre tribus indigènes et musulmans y ont fait en outre une cinquantaine de morts.
Cet Etat est situé dans le nord-est du pays, aux confins de la Chine, de la Birmanie, du Bangladesh et du Bhoutan, et où vivent quelques 200 tribus.
- AFP